Sunday 4 March 2007

Petit Prince et bébé Sumo à Tokyo


Programme chargé, je te dis pas. J’ai bien demandé à ma femme d’écrire mon blog mais elle s’y connaît autant en ordinateur que Marc Roger en procédure d’extradition pour la Suisse…inutile d’en dire plus.
Tout d’abord, je devais passer au Café des Sports, la nouvelle émission créée pour décourager tout supporter de foot suisse à se brancher sur la TSR. J’en ai vu des émissions à quat’sous mais là, la TSR bat des records en récupérant de vieux décors de films avec en prime, nappes carrelées rouges et blanches. Il manquait juste que l’accordéon et on se serait cru au Yass Club sur la DRS ou dans le chalet de Heidi.

‘«Christian Constantin est-il un bon entraîneur ?»Tu voulais quand même pas que ce soit un bon programme quand la réponse est dans la question! Si au FC Sion l’entraîneur fait la tactique, ben faut bien que quelqu’un d’autre fasse l’équipe.Et pis, si tu veux parler foot, faut inviter des spécialistes, un peu comme Zidane sur Canal+. Non, à la TSR avec leur budget digne des Misérables, on fait de la pêche au gros lourdaud avec Joël Grivel. Me déplacer pour discuter avec un gars qui a comme unique palmarès sportif, le titre de meilleur arbitre de baby-foot au tournoi du Café Vaudois à Echichens, non faut pas rêver….Donc, j’ai envoyé illico mon petit Caporal Urfer à Genève, costard-cravate encore imprégné de champagne, suite à son passage chez les «demoiselles» du cabaret du Galion. Y’avait aussi Stéphane Fournier, le Larqué du journal sportif local et son homonyme Sébastien, ex-footballeur tout briqué du Servette. En fait, y’avait tellement de Fournier sur le plateau qu’on se serait cru dans le bled du cow-boy de l’immobilier de Veysonnaz !

L’émission s’est fort bien passée ! Bien mis en orbites par les interventions «lèche-cul» de mon Caporal Urfer, le clan Fournier s’est rangé derrière moi, suivant à la lettre le script discuté la veille à la Gouttière... Le scribouillard du NF a sorti toutes les stats spectateurs de mon règne et le footeux nous a fait une «Pinocchio» en disant que je mettais pas les pieds dans les vestiaires. J’ai chopé un bon fou rire quand Burgy affirma que la formation des jeunes au Servette était meilleure que celle à Sion. Faut pas déconner, Servette s’y connaît autant en centre de formation que Marc Roger en centre pénitencier…
Y’avait que Grivel pour me chercher des niaises en parlant de quelques dettes miséreuses laissées après ma première présidence. Heureusement, son influence sur le débat fut inversement proportionnelle à son poids, donc après 5 minutes, ils auraient pu bâcher et parler patinage par exemple…A ce sujet, tu as vu que notre «pirouettiste» déprimé de Saxon s’est enfin décidé d’aller faire son flamenco à Tokyo. Dire que l’ami René avait rêvé d’en faire un hockeyeur brillant au HCM, et non, c’est juste devenu une bonne danseuse pour Holiday on Ice…bon là je suis un peu rosse mais avec le Petit Prince comme surnom, tu peux pas devenir un défenseur redouté de NHL !

Bon retour au foot où en guise de préparation, Bigon nous convia pour le match de rugby Italie – Ecosse. D’après lui, ça devait resserrer l’esprit de clocher…moi je veux bien si ça peut aider à nous faire gagner…. D’entrée, Kali tenta de mettre l’ambiance en disant que si le ballon était oval, c’était parce que Kuljic, notre bébé Sumo, s’était assis dessus. Depuis le départ avorté de Kujlic au Japon, les joueurs l’appellent bébé Sumo…les salauds quand même…Mais bon il peut s’en prendre qu’a lui… quel molatson celui-là donc vivement que je lui fourgue un billet aller-simple pour Tokyo. Ils feront la paire dans l’avion avec Lambiel : un buveur d’abricotine déprimé et un attaquant hors forme reconverti dans le Sumo.
Seul Saborio était excité par le rugby. Avec son accent ibériques, il me fit : «Ma Cristiano, tou a vou la belle rousse en mini ?» Moi je pensais qu’il me parlait d’une belle russe…que non, il venait de mater un Ecossais en kilt ! Le rut permanent ce lascar, c’est pas possible. Finalement Bigon, alias Toto Catenatch, avait réussi son coup…les rugbymen italiens triomphèrent, ça devait suffire pour inspirer nos gaillards….

Pour le match contre Bâle, j’avais sorti la femme. En Valais on les sort deux fois par année, une fois pour la Finale Cantonale de combat de Reines, et l’autre pour leur anniversaire. Je m’étais dit qu’elle pourrait tenir compagnie à ma «copine» Gigi Oeri, la banquière relookée du FC Bâle. Le match on en parle même pas, ce fut aussi déprimant que d’écouter la «Ligne de Cœur» de Fernagut sur la Première. On a pris un point, mais pour une prestation nulle de chez nulle....Non comme d’hab le spectacle était plus dans les tribunes que sur le terrain. Pour m’allumer Gigi me lança :
- «eh ! Kristian, plus ton équipe de zéros perd, plus tu as de monde dans le stade, c’est quoi ton secret ? »
La, ça a fusé et je lui ai montré qui c’était le Chef ici:
- «eh Gigi, plus je reluque ta coupe de cheveux, plus je pense aux balais de riz du curling club de Sion, c’est quoi ton secret?»


1 comment:

Anonymous said...

C'est vrai que tu la sors pour la finale du Combat de Reines...