Thursday 27 September 2007

Chabal était des nôtres !


Oumais, j’espère que tu as vu comment on a surclassé ces Istanbouliens en-bas dans le joli stade de la Paille qui, soyons abrupts, est le seul symbole de réussite abandonné à Genève par mon maton favori, Marc Roger. Pour une fois, le Caporal Urfer avait fait les choses en ordre en coloriant une à une les banquettes du stade en rouge et blanc. Sûr que les philosophes du kop grenat apprécieront comme il se doit. En plus, en peignant un bon gros FC Sion à travers la tribune officielle et plaçant un peu partout des petits drapeaux ‘Couchepin Président !’ juste recyclés du dernier Festival des fanfares radicales, le stade en avait une sacrée couche. Sans exagérer, le paquebot à Roger avait autant d’allure que la garde-robe de la Wavrinek à Wimbledon cette année!
J’ose à peine te parler de l’ambiance entre les Turkistes et le fan’s club de Saas Almagell ! C’était encore plus électrique que les prises de becs entre Platoche et cet emplâtre de Develey à Sport Dimanche. C’est bien simple, y’avait un tel boucan qu’ils ont réussi à réveiller J-J Tillman qui posait sa première cuite dans une des roulottes à Giroud Vins.

A force de permuter notre équipe comme un Rubix cube, je me disais bien que Toto allait finir par nous goupiller une tactique formidable. De un, il avait eu la bonne idée de laisser notre ‘véloce’ top modèle haut-valaisan sur le banc et de deux, pour motiver les fillettes, il avait préparé des clips montrant des tacles épouvantables de Chabal sur les petits Namibiens. Ça a eu l’effet escompté sur Chedli en tout cas. Tu aurais du voir aller suici. Il a de suite encastré des mini-machettes dans les élastiques de ses chaussettes afin de mieux chabaliser les Galatassariens!. Y’a eu que le petit Bedjuis à Crettenand qui a choppé une frousse bleue en voyant le Chabal. Il nous geignait que sa maman lui avait assuré que l’homme de Croc-Magnon ne rodait plus par ici depuis longtemps.

Bref, on a déroulé en début du match et c’est une véritable leçon de foot qu’on leur a donné à ces vendeurs de vieux tapis Decarte. Le jeu allait tellement vite que ça a même pris Goran de vitesse, lui qui paradait encore avec son survêt d’échauffement au milieu du terrain quand Dominguez a planté le premier goal. Avec un sec 3-0 après une demi-heure, mon torse s’était ‘légèrement’ bombé et je me croyais être revenu dix ans en arrière pour régler quelques comptes avec le Sukur que j’apprécie autant que l’émission débile de la TSR2, ‘Georgette et ses cabots’. Chais pas si t’es d’accord avec moi, mais avec son style de jeu paresseux et ses sempiternelles réclamations, Sukur on dirait le frère siamois de Kuljic !

Je me disais bien que cet envolée initiale, ça pouvait pas durer. Tout commença à partir en cannelle avec l’entrée de Geiger (le jeune, pas l’entraineur raté). Il a un peu le courant d’air entre les oreilles suici. Ecoute un peu, en entendant qu’on affrontait UGS en Coupe, ce bottis de Geiger a cru qu’on allait jouer en corporatif contre des banquiers genevois, l’Union des Gestionnaires Suisses. Au lieu d’étendre sa science sur le dernier goal, il aurait mieux fait de déblayer la boule dans le Lac Léman comme y disent en bas à Geneve.
Avec ce 3 à 2 au final, le déplacement à Istanbul s’annonce aussi excitant que les Aventures de Tintin en Congo. Ça me permettra de mettre en pratique une nouvelle forme de management que j’ai observée à Catane, le bottage de fesses de l’entraineur adverse. Tu me diras que cette technique ne m’est pas inconnue mais c’est pas mon genre d’encourager ce type de roublardise, surtout pas sur mon blog. De toute façon, plus aucun scandale ne peut m’étonner dans le Calcio qui est décidément en aussi bonne santé que les veines d’Amy Whinehouse.

Je me dois de finir mon blog en ré-accueillant comme il se doit mon copain Marc Roger. Et oui, l’ex-sauveur du Servette, est de retour en Suisse. Mais Supporter du foot romand, je te rassure, il rentre pas au pays pour saborder le Lausanne Sport cette fois-ci, mais pour aller gémir son innocence dans un palais d’injustice genevois. Bon ben je veux pas lui porter guigne à ce Merlin l’Enchanteur, mais à mon avis, il a autant de chance de s’en sortir blanchi que le fans club de Galatasaray en a de se faire payer une raclette par Freysinger !

Friday 7 September 2007

Galatasar’aie !!!

Je suis un peu grinche comme tu peux bien l’imaginer car après la cata contre Zurich, mes mauviettes en ont remis une couche en-bas à St-Gall en produisant un spectacle aussi affligeant que les propos de Bignasca sur ce bon vieux N’Kufo. Non mais cette espèce d’asticot de la Lega, on se demande bien comment tant de bêtises peuvent fleurir dans une tête alimentée par des bajoues sans fin ! Qu’est-ce que tu veux que je te dise sur notre rencontre de St-Gall ? Que Saborio a été guère plus visible qu’un pet d’âne et que la prestation de Wicky pour ses débuts fut aussi maigre qu’un sérac du Sanetsch ?

Heureusement que j’ai su ‘invectiver’ mes troupes avant le match contre ces alpinistes de Ried. Je l’ai fait un peu à la manière que cet instable de Domenech utilise avec ses Frouses : «Je veux pas vous mettre encore plus bas que vous l’êtes aujourd’hui, mais vous devez améliorer le 99% des trucs que vous faites tout faux». Ça avait l’avantage d’être clair et motivant, tu trouves pas ? Malheureusement, quand j’ai vu que Reset essayait de calculer les pourcents avec l’aide de ses doigts, j’ai toute suite du déchanter. Et dire que Virgile était un poète érudit de la Grande Rome : avec bien du recul, tu te demandes ce qui a passé dans la tête des parents Reset pour le prénommer Virgile !

Suite à notre victoire européenne au Stade Marc Roger de Genève, on s’est bien bidonné avec ce bon président Willminger de Ried. A vrai dire, il fit preuve d’un humour fort poilant pour un Autrichien : «Ach Kristian, pas mal ton nouveau stade, mais j’ai cru qu’il s’appelait le Stade de Ried, exactement comme notre club ! En plus, pourquoi tu as écrit Servette sur les sièges de la tribune là-bas. Honnêtement, c’est un surnom de loser pour un club de foot, et ça sonne vachement vide, un peu comme ce grand stade». Quand j’ai raconté cet épisode à l’ami René le lendemain à l’apéro, il nous a bien fallu 10 minutes pour nous reprendre !

Bon la rigolade s’arrête là car avec cette mouise de tirage au sort contre Galatasaray, je commence à croire que y’a ce sorcier de Schaellibaum qui nous a jeté un sort. Les mauvaises langues prétendent que notre défaite d’il y a dix ans contre ces Turcs en Champion’s League avait précipité la faillite du club. Meuh non, ne te laisse pas entourlouper par ces bobards juste bons à remplir les colonnes du Blick. Quand je suis parti, le club était sain et regorgeait de grands joueurs comme Pancev, Nadjovski, Lota ou Derivaz… pour ne parler que des meilleurs ! Y’a que ces incapables qui ont repris le FC Sion à l’époque qui n’ont pas su valoriser ces actifs. Car n’oublie pas une chose, les joueurs de foot, c’est un peu comme une bétaillère, si tu fais pas les services réguliers, ça vaut plus grand-chose sur le marché des occaz’ !

Coté foot suisse, que relever ? Que Xamax est devant nous au classement, ce qui fera encore plus bomber le torse à Bernasconi, et que la tête de Challandes ne passe plus les portes des vestiaires du Letzigrund ! Rien de passionnant donc et c’est pas le transfert de Coltorti à Santander qui rend l’actu du foot suisse plus palpitante. Finalement tu l’admettras, toutes ces nouvelles sont aussi passionnantes qu’une partie de scrabble avec la Lauriane Gilliéron.

Pour conclure, je veux mentionner le retour ou plutôt l’éviction ‘constantinienne’ de Guy Roux à Lens. Force est de reconnaître que ce vieux grigous est bien meilleur dans le choix de ses bonnets de skis ‘grand dadet’ que dans le coaching d’un club pro en 2007. A ton âge, un bon conseil mon cher Guy, fais comme Gabet, tape au carte et bois de bons litrons avec tes potes en bas au carnotz’. Mais de grâce, laisse le management de grands clubs à des gars comme moi !