Wednesday 23 January 2008

Les Grands Prix à Martigny


Bon ben, bonne et heureuse et tout le Saint Fruscain, comme on dit par ici à Martigny ! Un bon conseil de CC pour la nouvelle année : tant que tu maîtrises les coûts du ménage et ceux de ta femme, ce qui revient au même, tout peut bien qu’aller en 2008.

J’ai été un peu discret sur l’ordio ces derniers temps, mais pendant les vacances de Noël, je me suis un peu rilaxé en-haut à Balcono. Tu te demandes peut-être où c’est ce bled, ben détrompe-toi, c’est pas une station remplie de détritus au bord de la Driatique. Balcono, c’est juste la façon exotique de dire balcon du chalet en-haut à Verbier.

Tiens, l’a pas manqué, comme à chaque Noël, on a eu droit à l’arrivage frais de toute la jet set anglaise en-haut chez les riches paysans du coin. Ils commencent à nous les casser secs ces rosbifs par ici, car quand t’as ce roucouleur de James Blunt et ce has-been de Peter Gabriel pour mettre de l’ambiance, l’Office du Tourisme aurait mieux fait de convier Alain Morisod et Bernard Pichon, car au moins avec ces deux lascars, on aurait eu droit à un bon vieux Kiosque à Musique en-haut à Médran.

Pour tout t’avouer, ce début d’année a commencé un peu sur les chapeaux de la roue pour moi. Tout d’abord, on a bien dû se dépatouiller pour trouver un entraîneur qui avait la paperasse nécessaire afin de s’occuper des gamines du FC Sion. Car Charly est bien gentil, mais c’est pas avec son relevé d’Airmiles d’Air Gabon qu’il a pu se payer les diplômes UEFA que ces pingouins de la Ligue suisse réclament à tort et à cri. Et ne me demande pas comment on a réussi à signer un gars pas en ordre car comme tu peux te l’imaginer, c’est encore un travail de briâcre du caporal Urfer qui a pas été capable de faire son boulot validablement.

Donc comme d’hab, c’est toujours à moi de rattraper son travail de panetier devant les journalistes. Dès lors c’est guère étonnant que je me ramasse tous les bons Prix du coin pour avoir éméché la moindre la langue de Molière : Prix Champignac pour ma sortie sur l’avenir du futur et Pigeonneau d’Or d’un site Internet romand sponsorisé apparemment par la Commission suisse des arbitres. Bon, ben au moins, on pourra pas dire que j’amasse pas les titres en début d’année. «Ça remplira au moins l’armoire des trophées en plastique en haut à Tourbillon» m’a lancé ce beniot de René. Bon tu me connais, je l’ai vite remis en place illico en «encensant» les dernières sorties de son équipe fétiche, le Club des Patineuses de Martigny.

Donc, notre nouveau duo d’asticots s’appelle Roessli-Jacobacci. Urfer avait osé suggérer Geiger pour soi-disant mettre du pep valaisan dans cette mixture internationale. Ça va le chou ou bien, je veux pas encore plus dégueuler au classement. Car déjà qu’on se pointe derrière Aarau, avec Geiger aux commandes, ça aurait été le coup assuré pour devenir la risée du foot romand ! Je parie que tu aimerais bien avoir un justificatif à la Develey pour expliquer le comment du pourquoi d’avoir deux entraîneurs… bon ben en fait, y’en a que pouicre, alors prions un bon coup pour que la mayonnaise prenne !

Chais pas si tu te souviens pas du Jacobatch, t’y crois pas tant mais la liste des clubs où il a joué est presque aussi longue que les lignes blanches sniffées par notre Martina nationale en-ça à Wimbledon. Maurizio le teigneux a même fait une apparition comme «footballeur» en-bas à Vevey. Si si, t’as bien entendu, bon je veux bien que si t’es un peu jeune tu te souviens pas, mais à l’époque, le Vevey-Sport combattait en Ligue A dans un stade presqu’aussi pourave que la Breite de Schaffhouse. Ah la belle époque ! Trois clubs vaudois en Ligue A en même temps… après ça, on comprend mieux pourquoi dans les années 80, Jean du Peu n’avait que des tocards dans l’équipe nationale suisse.

Bon ce qu’y a de bien, c’est que le Jacobatch est polyglotte : suisse allemand de Bâle, Berne et Vaduz et suisse italien de Lugano et Verzasca. D’après notre Caporal, on aurait vraiment dégotté la perle rare sur ce coup-là… Sans être salopiot ici, moi je pense que cette perle va durer aussi longtemps que celle qui était accrochée sur la bague de fiançailles de la Manaudou. Tout un symbole…