Monday 22 December 2008

Le commando des neiges

T’cheu c’tte fricasse ! Bon disons que tu crois pas tant des patinées pareilles à Tourbillon! Après ça, tu veux que je montre comment mes talents d’entraîneurs si on me force à jouer des matchs de foot sur du gazon tout esquinté. Chais pas si t’y étais contre Xamax, mais mes patineuses titubaient tellement sur le terrain que t’aurais cru qu’elles sortaient de la ‘Matz’ à 3h du mat avec deux et demi par pneu. Je veux pas raconter des tchornes ici, mais ces pèhouais de la Ligue Suisse sont tant bons dans l’organisation du Championnat qu’ils pourraient sans autre mettre sur pied la prochaine sortie à ski des Popistes à Zysiadis...entre une bande de kozakhs qui servent à rien, ils devraient bien se comprendre !

Bref, y’a que l’ami René qui cafolait à voir partir à botson les gamines car pour lui, ça lui rappelait le bon vieux temps où il ‘coachait’ encore du coté du Forum. Ça me fait penser que ses talents d’entraîneur pourraient m’être fort utiles au printemps...juste au cas où mes intérimaires pas tant certifiés feraient pas l’affaire sur la banquette. Après tout, quand t’as eu Gabet comme caviste en chef, Milou pourra franchement pas faire pire...

Bon, ben j’ai été bigrement occupé dans les médias ces temps-ci, car vu que mon équipe fait pas tant parler d’elle, il faut bien que quelqu’un le fasse. Je dois t’avouer que je fais tout pour échapper à Jacquier du Matin qui me fait un marquage à la culotte qui commence à faire pâlir d’envie notre duo Buehler-Kali. Du coup, j’ai commis l’erreur de faire un passage par ‘15 Minutes’, tu sais, la feuille de choux inutile pour les banquiers genevois fauchés. Tu crois pas mais les questions bêtes, mais bêtes, que c’tte équipe d’amateurs m’ont posées, du style qu’à coté, même celles de Grivel te paraîtraient excitantes.

Non j’ai nettement préféré mon interview chez les joyeux drilles de Carton Rouge. L’est sympa leur Standard Café mais pour parquer la caisse, ça a été presqu’aussi dure que d’arriver à virer Mister Rexona. Y’a pas à dire, ces Vaudois me feront toujours bien marrer avec leur passion futile pour le Lausanne-Sport et leur manie de finir toutes leurs questions par ‘donc’. Ils feraient mieux de soutenir le FC Sion, t’es d’accord avec moi, ou bien ?

Je peux déjà t’annoncer un début d’année sec pour mes gamines. Fini les judokas motivationeurs et autre camp de vacances en Toscagne, c’est moi qui vais leur donner le rythme par ici. Tu verras t’y pas comment ils feront les malins sur la route en-haut à la Tzoumaz à courir derrière la Porsche. En travaillant intelligemment, j’espère bien gagner enfin du pognon avec ce groupe de pincettes. Mais comme me l’a subtilement suggéré l’ami René, si c’est Bip Bip qui procure l’intelligence, on est vraiment mal-barre !

Bon, ben les gars et les gaillardes, merci de m’avoir suivi en 2008 sur mon blog et pas de folie durant les Fêtes. Faites comme moi, allez-y mollo avec le sirop car la Nouvelle Année sera rude, mais bon, espérons quand même qu’elle nous amène du succès, avec plein de ‘s’ à la fin !

Tuesday 25 November 2008

Non mais cette s’couée !

Bordel à vis ! Bon, voilà t’y pas que les botches de la tribune Nord commencent à mes les briser sec. En plus, ils sont soutenus par une armada de Hauts-Valaisans aussi incultes qu’un champ de patates en dérupe à Saas-Fée, donc tu vois un peu le tableau débile...on dirait un Jérome Ruedin. Ben tu me connais, dans un esprit d’ouverture digne de moi, j’ai décidé de fermer cette tribune Nord en-haut à Tourbillon. Bon, pour certain cette tribune, c’était un peu comme leur bac à sable donc ils font un peu les zinzins mais comme je te le répète souvent, l’argent, dans le business, c’est le nerf de la guerre de la Planta, alors vu que moi j’en ai pas mal de ce foutu pognon, quitte à le paumer, je préfère encore décider comment, tout seul comme un grand.

Non, je vais te le dire droit direct sans passer par 4 Chemin-Dessus, passer le match à siffler notre pharaon du Nil, faut pas pousser non plus le bouchon trop loin dans les orties. L’a beau être pro suici, l’est pas sourd pour autant et pis faudrait aussi que ces lopettes de supporters apprennent à être solidaire dans la difficulté, du style: ‘Un pour tous, tous sur un’ comme on dirait en-bas par le Bourg.

Tout cela a fiché un sale coup à la bonne ambiance que j’avais restauré suite à notre brillante victoire contre les Vaduzistes. Chais pas si t’as vu mon coaching génial que même le Nouvelliste a souligné en disant que par moment ça avait allié le sens tactique d’un Gabet ‘lendemain de cuite’ et l’approche Morgarten pronée par Wolfisberg à l’époque où la Nati faisait n’importe quoi. T’es peut-être un peu jeune pour t’en souvenir de suici alors imagine juste que quand il débarquait en conférence de presse, t’aurais dit le Brélaz déguisé en Werner Stauffacher sur la plaine du Gruetli. Enfin, avec 3 points dans les pognes et Xamax qui perd aussi bêtement que les Saoudiens se font piquer un tanker, y’avait de quoi pour que ça parte en vrille avec René à la Gouttière. Vider le bar, chais pas si ça t’es déjà arrivé une fois ou bien, mais à 3h du mat, je peux te dire qu’y’avait plus une goutte à boire dans ce canis, tout avait été sifflé, sauf le vieux Rocailles car avec René on sait se tenir, on n’est pas des goujats quand même !

Tu devineras jamais ce qui m’est arrivé cette semaine en-bas au boulot, enfin sur le terrain d’entrainement de la Combe. Je me suis ramassé une monstre s’couée. Pas tant qu’un des supporters a voulu me remettre en place le porte-moque, mais ces guignols d’installateurs électrique italiens m’ont fait un veritable travail de cochon sur le terrain en plastique. Du coup, les fils électriques anti-neige flottaient à l’air du temps et ça avait même commencé à cramer la moitié du tapis ! J’ai bien essayé de rafistoller la chose avec du scotche mais je me suis pris 400 ampères dans le fion. Tout ça m’a vraiment pas fait rigoler. Du coup j’ai appellé le gars des SI pour lui astiquer une, mais vu qu’il s’est raboullé aussi vite que Reset se remonte les chaussettes, j’ai même pas eu ce plaisir.
Çui des SI m’a fait : ‘’Bizarre que tu te sois fait secouer car tu dois l’être déjà pas mal pour avoir décidé de passer coach ! et pis, pour toi qui te plains que tes fillettes se bougent pas assez sur le terrain, prendre une petite s’couée de temps à autre, ça pourrait pas leur faire grand mal !’’

Pas con le gars, du coup, j’ai décidé de laisser ces fils trainer à l’air...et j’ai eu l’idée géniale d’organiser un match amical contre ces clowns de l’ASF. Reste juste à trouver un bon arbitre. T’as pas le numéro à Von Kaenel par hasard ?

Friday 14 November 2008

T’as pas de Rexona ou bien ?

Euille nom de chien, ça la fout mal ! J’étais pourtant sûr de gagner ce match contre ce dordon de Schaellibaum, enfin pour être plus précis, j’étais autant sûr de cette victoire que de voir le coucou solaire à Piccard finir au fond du lac de Neuche. Bon, Schaelli me fait bigrement marrer car ça restera le lascard qui a passé encore moins de temps sur les bancs de Tourbillon que Gabet, l’ex-cantinier du club. Tu me répondras que c’est guère étonnant car le roi de l’hornus s’y connait autant en coaching de foot que Lehman dans la conduite de la flicaille vaudoise, c’est tout dire. Bon, je te le dis drû bas, ça te prouve qu’une bonne chose tout ça, un mauvais joueur de foot se transformera jamais en un magicien sur le banc de touche car comme on dit en-haut à Chemin-Dessus : ‘’C’est le bon faucheur qui fait la bonne faux !’’

Chais pas comment tu m’as trouvé sur ce premier match comme coach, mais sans me gonfler, je trouve que j’ai assez maitrisé, perché en-haut dans la tribune du Communale, tel un gypaète sur le Catogne. Faut quand même que je te dise que je me considère pas tant comme un entraineur, mais plus comme un solutioneur, car finalement je fais pas partie du problème au FC Sion. Certes, j’ai dû endurer les commentaires à la yourfe de Massimo, mais en n’envoyant sur la pelouse ni Monterubio pour se briquer les chevilles, ni le fumiste d’égyptien pour offrir des pénaltys à Lustrinogoal, j’ai montré qui c’était le chef par la à travers. Bon là où je me suis foutu un peu d’dans, c’est quand j’ai pas rebricolé la défense en deuxième mi-temps, elle qui prenait encore plus d’eau qu’un assoiffé de la Croix Bleue lors d’une soirée de Noël.

Bon je dois quand même revenir sur le départ de Stielike mais t’attends pas à ce que je le critique dans les médias car tu me connais, c’est pas mon style. Je sais pas ce qu’il avait baffré le Teuton mais il chlinguait sec ; son haleine ressemblait à un doux mélange entre une baklava à l’ail et du schnaps aux aiguilles de sapins de la Forêt Noire. D’ailleurs, je me demande fort s’il avait pas passé la soirée avec Tillman et le reste de la nuit en boite avec le Pascal Droz. Crois-tu me le, mais j’ai dû dire à l’ami René de tout refaire le crépis du bureau car ça fouettait encore sec 2 jours après, fenêtre grande ouverte. Bon, je suis sûr que je vais trouver une solution à l’amiable avec le souffreteux moustachu, du style, il se barre sans demander de pognon et en échange, je lui paie une raclette en-haut au Café de Versegères chez Collombin.

Chais pas si tu sais, mais cette semaine j’ai reçu une lettre d’un autre beau moustachu...le Debonnaire. Tu t’es peut-être demandé ce qu’il branle ce gars en-bas à Berne...ben laisse-moi t’expliquer car c’est fort simple: quand tu commences ta carrière de footeux au Vevey-Sport, que tu transites par les studios des guignols des Sports de la TSR, ben tu peux que finir scribouillard dans un vieux bureau de l’ASF sous les ordres de cette nique-douille à Isoz.
Donc ils vont me forcer à me trouver un entraineur...ben cette fois, ce sera un valaisan. Un gars qui va comprendre les joueurs, qui saura être doux et émotif, qui saura travailler dur, style lever des cajots dans un dépot à fruits, et pis surtout un gars qui aura des titres olympiens à son actif. Tu vois, ce qu’il nous faut aussi c’est un gars qui aura pas peur de se pavaner dans les médias people suisse-romands et de venir patiner dans la semoulle de Tourbillon.
Bref, tu vois un peu comment les gros titres dans le Matin: ‘L’Empereur Constantin engage le Petit Prince de Saxon’.

Non, là je déconne vraiment, même Jaquier goberait pas un truc pareil...quoique!

Thursday 6 November 2008

Et Dieu créa... Christian!


Bon, ben disons que t’as vu comment les dernières de part ici ? Perso, je vois pas vraiment pourquoi tout ce tohu-bohu médiatique autour de quelques «ajustements» dans mon staff technique. Tiens, je pourrais simplement te résumer l’affaire avec un dicton du Bourg : «Quand il vient la grêle, il faut mettre la hache dehors le tranchant dressé !»

Bref, après avoir laissé le Caporal nous ramener des pics à glace par Tourbillon et écouter les théories à la mord-moi le noeud de l’Ouli sur la conscience des gamines, fallait dire stop à ce cheni ! Sinon, tout ce système allait partir droit à la faillite et on m’aurait bientôt comparé à Ospel, l’oncle Picsou de l’UBS. J’allais quand même pas dilapider tout mon pognon pour soutenir les gamineries de mon staff encore plus loin. Zouh, dehors ces joyeux drilles, c’est bien moi le chef par ici mainant. C’est l’ami René qui a le mieux résumé cette histoire hier soir au Café d’Octodure : «En devenant entraîneur, cette fois Christian, tu as fait le grand sot mon ami !»

J’aurais du écouter ce bougre de René quand il m’a dit que, déléguer, c’était le meilleur moyen de faire faillite. Alors, tu comprends mieux pourquoi je me suis auto-proclamé Président - Directeur sportif – Coach, PDC quoi ! Avec un titre pareil, ça devrait passer facile en Valais...

Bon, c’est peut-être silence stampa avec les scribouillards du Torchon de Lozanne mais en tout cas pas avec vous, assidus lecteurs de Carton de Rouge, le seul média qui sera mis à l’odeur des pets et gestes de notre vestiaire. Oumais, fallait voir les tuttées à Jacquier du Matin quand on l’a giclé du terrain d’entraînement. Il avait la même gueule que mes souliers de foot Coq Sportif édition Mundial 82’ que la femme a dû descendre du galetas. Car t’y trompes pas, je compte bien y mettre la main à la patte sur le terrain d’entraînement en appliquant de bonnes vieilles méthodes...de coups de pieds au cul !

Ma tactique me diras-tu ? Un seul mot d’ordre : communication et violence. En bref, une approche «foot» entre celle de Gilbert l’écrivain et de l’autre fêlé des Balkans, le Fatih Terim. D’ailleurs, j’ai commencé à communiquer avec mes lopettes à travers des messages écrits sur papier grand format. Je te livre en mille celui préparé par BipBip pour Virgile : «TU COURRAS PLUS COMME UN LIEVRE MAIS REFLECHIRA COMME UNE BELETTE DEVANT LE GOAL, BORDEL !’». Tu admettras qu’avec ce style, ce roi de la provoc’ de Domenech n’est qu’un amateur à côté de moi. Les résultats vont suivre de suite, c’est une certitude, et le Totomat de Tourbillon n’a pas fini de mouliner.

Dernière petite précision, l’Ouli, je l’ai pas mis dehors car c’est vraiment pas mon style. Il fait ce qu’il veut le Teuton, mais il devrait avant tout faire ce que je dis, c’est pas la même chose, hein t’es d’accord avec moi ? Et pis, je suis fort triste qu’il supporte pas mon nouveau plan, mais comme on dit en Valais, si quelqu’un te tire une gifle sur la joue gauche, tends le pied droit pour qu’il parte à botzon en se barrant !

Thursday 23 October 2008

Bon Milou, on y va ou bien ?

Euille mais c’te briquée en-bas au Comptoir avec l’ami René ! Je peux te dire que c’est pas la Croix-Bleue qui va penser à nous pour endosser leur prochaine campagne de pub ! Fallait les voir un peu aller au bar cette bande de Valaisans assoiffés qui déguillait les verres bien plus vite qu’on tire sur un écolo en-haut à Veysonne. Faut dire que cette année les organisateurs ont eu la bonne idée d’aligner les stands dans une formation type «4-4-2» : 4 bars à vins, 4 stands à bières, et 2 stands à Decarte pour s’affaller quand fallait poser la cosse ! C’est au Comptoir que j’ai appris que moi et René, on nous surnommait Tintin et Milou de par Martigny : si je chope le sagouin qui nous a surnommé comme ça, je lui flanque un joli procès aux fesses.

Vers 22h, on est parti comme on pouvait direction Café du Valais, le stam des radicaux déchus de Pascal. On a bien refait le monde par là et je peux te dire que René a à lui seul réparé tout le système financier mondial, enfin soyons pas marseillais, celui de Martigny-Bourg.... Faut dire que Milou s’y connait bien en la matière et sa derniere maxime c’est : «Il vaut mieux avoir des bourses en actions que des actions en bourses». Dans le raffinement, y’a que chez Tamoil à Collombey qu’on fait mieux en Valais....

Bon, disons que bon, parlons un peu foot car sinon tu vas me reprocher d’être qu’un pochtron de Valesco. Après notre claque 5-0 à Berne, j’ai pris mes reinettes par les cornes et ai exigé un plan d’actions au VDC moustachu pour remettre mes gros tassons de «culs tournés» dans le droit chemin. Du coup, pour resserer les liens, Bip-Bip a suggéré d’aller faire les Tarzans en-haut dans les arbres à Zinal. Franchement, qu’ils aillent prendre des cours de natation ou des photos avec la Manaudou, voire même ramasser des beuses de vaches à l’alpage du Tronc, je m’en tape, ce que je veux c’est du caractère chez mes botchettes et des résultats au Totomat, un point c’est tout.

Autre grosse décision de la semaine, l’Urfer, je l’ai mis au repos. Normal tu me diras pour un Caporal, mais faut voir comme il a boudé sur le coup. Non mais des sales tronches pareilles. Tu dirais que c’est chez les hôtesses de Swissair qu’il avait appris la politesse suici... enfin si tu le rencontres sur une plage en-bas à Charme le Chèque, dis-lui qu’il ne s’inquiète pas trop pour son job car Bip-Bip se donne beaucoup de peine et en fait beaucoup par ailleurs...

Heureusement qu’on a gagné en Coupe au Mont. Mais quel trou ce bled, même le TomTom de la Porsche connaissait pas et je me suis bien paumé dans cette cambrouze vaudoise. Non et pis leur terrain, tu te serais cru à la déchetterie du coin si t’avais vu les patates, taupinières et autres dents-de-lions qui traînaient un peu partout. Ça a créé bien des problèmes à nos «techniciens» de service Bühler et Geiger et c’était presque comique à regarder. Notre prochain tour de Coupe, ce sera à Malley, chez mon ami Gabet... ben aujourd’hui vous pourrez pas dire que je vous ai pas gâté en références vino-viticoles. Ça va me faire dru plaisir de le revoir ce vieux gueulard, et je prendrai l’occasion de le remercier pour ses cinq matchs à Tourbillon l’hiver passé, car il est passé tant vite par le tourniquet que j’ai pas eu le temps de lui dire merci en partant ! Chuis pas un goujat non plus, faut pas croire, on a quand même été élevé par ici à travers !

Thursday 9 October 2008

La Quinte Fédérale !

De bleu c‘te pliée d’en bas à Berne ! J’irais jusqu’à dire que c’est un cataclysme que mes botasses nous ont concocté. En fait, une secouée pareille ça doit faire le même effet dans les meninges de mes joueuses que dans celles des pitres du service des Sports de la TSR avec l’arrivée de l’ex-gigolo du 19h30 ! Zouh, loin d’ici les chemises jaunes de chez «Otto le Soldeur» en direct et leur diction brinquebalante. Le Lorenzi, il me resemble un peu. Sous beaucoup de charme, l’a une bonne main de fer suici pour serrer la vis à ses gaillards.

Bon donc, après cette seille de 5-0, on a vraiment touché le fond du fond, qu’en fait pour aller plus bas, faudrait faire appel à Bertrand Piccard et ses espèces de raffiots qui poutzent le fond du Lac Leman. J’ai bien sûr du faire un petit détour par les vestiaires pour donner mon «avis» sur la performance d’ensemble de mes danseuses. Je pense que ma quintée a tellement secoué les murs que les VIP qui buvaient du génépi d’Appenzell ont du croire que j’avais balancé le moustachu dans la fosse aux bestioles.
La faute à qui que tu me demanderas droit direct ? Dans les vestiaires, le Caporal a osé me dire qu’y avait qu’une série de petits détails qui jouaient pas tant et que les arbitres étaient pas sympas de toujours renvoyer un de nos joueurs pour mettre en marche le radiateur électrique afin que les douches soient bonne chaudes quand le reste de l’équipe débarque. Ben je peux te dire qu’un caporal avec un bidon de thé renversé sur la tête, ça a autant de gueule qu’une vache d’Hérens avec une cloche de biquette au cou ! Et pis surtout, faut pas qui croient que j’ai des rondelles de saucisson au Goron à travers les yeux car je saurai encore en botter des fesses s’il le faut !
C’est pas mon style de mettre la faute sur mes fillettes, mais sur ce coup, je peux pas m’empêcher. Tout d’abord, M’futi qui est pas foutu de s’échauffer comme y faut... ben qu’il s’astique avec du baume du Tigre la prochaine fois. Ensuite, le sphynx qui boxe ses ballons aussi bien qu’une trogne-à-goutte les sucre au coin d’un bar du Comptoir, sans compter sur Brellier qui a la technique d’un Portugais de chez Zschokke et la grosse gueule de ce tablard de Besancenot. Et finalement que dire du «petit» Geiger qui est au sens du placement défensif ce que Paul MacBonvin est à l’histoire du rock alpin. Le doillon de blanc est plus que bien plein, ça c’est ma conclusion.

Un tableau franchement affligeant, donc inutile de te dire que j’ai vraiment pas la grosse ! Et dire que René me brise les bonbons pour aller faire une Patrouille des Bistrots en bas à la Foire du Valais. Avec la Corse et l’Iran comme invités d’honneur cette année, je me demande si j’ai vraiment besoin de ce cocktail explosif pour me calmer...

Friday 26 September 2008

Justice de mes deux !


Oh mais bordine ! Y’a pas que les bourses qui déconnent ces temps. Même les tribunaux suisses commencent à devenir aussi risibles que l’accent agricole de cette branlafatt de Jean-Marie Fournier.

Laisse-moi te raconter un peu comment ici. Moi j’ai peut-être pas fait le droit en bas à l’uni mais je peux te dire que d’avoir laissé sortir le Marc Roger en lui donnant seulement une petite tapette sur les doigts pour avoir claqué «juste» 15 millions en quatre mois au Servette, ça va en donner des idées à certains. Quand il a mis les tubes le bon president Vinas, j’espère qu’il a fait venir les réviseurs de chez KPMG pour solder les comptes de son Cosette Club car sinon il va avoir droit à la visite de la «Secrète» .

De Zeus, ce (cette ?) Vinas, avec des noms comme ça, il peut venir quand il veut en bas au Comptoir et avec l’ami René, on va lui montrer et de un, comment c’est qu’une bonne torchée ici par Martigny, et de deux, comment les supporters de mon club me vénèrent par ici, pas comme les bottis mal élevé du kop de la Paille qui l’ont un peu allumé l’autre jour !

D’autres qui connaissent tripette au mot justice, c’est les pantins du Tribunal Sportif de l’ASF. Bon, quand tu sais que tous ces papis, qui connnaissent le foot aussi bien que Joe Barton son alphabet, ont tous été clownés sur cette calure d’Isoz, tu t’étonnes de rien. Avoir le toupet de me condamner pour avoir tapotté sur l’épaule de cette nullité de Von Kanel, c’est bien une décision aussi stupide qu’une discussion entre un syndicaliste de la Lonza et un écolo du WWF. Me priver de terrain alors que c’est même pas moi qui tire les pénos et me filer 5’000 balles d’amendes, alors que c’est même pas le prix d’un boulon des jantes de la Porsche, je vais être la risée des terrasses par Verbier. Au lieu de me chercher des puces, ces gros dadets de Berne feraient mieux d’appliquer ma méthode Constantin pour remettre en place ces minettes de la Nati qui ont réussi à se queuter contre les Luxembourginois.

Cette longue pause a fait du bien à mes passoires de fillettes. Ils ont passé pas mal de temps sur le terrain à essayer de comprendre les schémas défensifs de notre VDC, mais j’te jure que c’est pas fascotche. A nouveau, grâce à une idée de génie de moi, j’ai fait appel à un gars de mon bureau d’architecture pour déchiffrer les gribouillis du moustachu. Du coup, les yeux de Kali et de Die se sont illuminés, et ils ont enfin trouvé leur position sur le terrrain, enfin j’veux dire, dans l’abris de bus qui nous sert pour accueillir les recalés. C’est fou, mais si tu réfléchis deux secondes, quand ils arrivent à Sion ces joueurs, ils sont tous internationaux, et quand ils repartent, tu arrives même pas à les fourguer au LS, c’est un monde que djiable !

Et dire qu’on a même pas réussi à battre ces pommes de Neuche. Du coup, Clausen était aussi fier qu’un coq trônant sur une beuse de vache au Col des Planches. De toute facon, c’était de la triche car leur terrain en plastique était plus propice à un gala de patinage qu’à un bon derby romand. Au sujet de patinage, je pense que t’as vu que notre princesse déprimée est partie vendre des abricots aux US. L’a pas voulu m’écouter suici, mais avec ce qu’il va bouffer là-bas, il va finir en taille «Pierre Menes» et venir nous chialer une sur le plateau de Delarue. Décidément, y’a vraiment pas de justice dans le sport suisse !

Tuesday 9 September 2008

Bonne cuvée de rouge


Nom de Die !! Mais je crois pas des choses pareilles. Une nouvelle expulsion de l’une de mes bambinettes…Ben si ça continue comme ça, y’aura bientôt plus de cartons rouges sur nos statistiques que dans la cave à Tillmann. Chais pas si t’as vu les images dans bas à Lucerne, mais Adeshina nous a balancé une espèce de savate sur ce pauvre lucernois qu’en comparaison, même les tacles de Quentin d’alors, c’étaient des caresses sur les jolis tibias d’Alain Sutter.

Bon disons les choses dru bas, y’a plus de vraies valeurs humaines dans ce foot d’aujourd’hui alors que de mon temps, tu te devais de respecter l’adversaire et les arbitres car sinon tu te prenais un soufflet de Gilbert l’écrivain à la fin du match. Mais que veux-tu, même les dirigeants montrent plus l’exemple de nos jours. Quand tu vois tous les talents qu’on forme à Sion, du genre Stocker, Quennoz, Duruz qui se font spolier sans vergogne par la chimiste décolorée de Bâle, tu dois bien admettre que le respect dans le foot moderne compte pour des prunes.

Bon chuis droit de mauvaise ces jours car avec les résultats et le spectacle navrants de cette entame de saison, on n’arrivera même pas à décrocher l’Intertoto si ce bazar continue. En fait, notre grand problème à Sion, c’est qu’on est aussi constant dans notre médiocrité que les ‘speakerines’ du service des sports de la TSR. Non mais trop fort ce Grivel et ses commentaires à la yourfe à Pekin. Ben voilà, à force de côtoyer Willemin, fallait un peu s’y attendre qu’il rejoigne l’amicale des rigolos de la grande Tour de Genève.

Bon donc, faut absolument que notre moustache frétillante nous ressorte sa théorie de conscience collective pour faire bouster notre totomat. Je crois assez que le duo Monterubbio - Obradovic (le plus valaisan de l’équipe selon le torchon orange !) peut nous faire tourner la machine, mais pour le reste, le Caporal nous a assemblé une belle panoplie de pieds nickelés qui sont si stupides qu’ils arriveraient pas à se bourrer le nœud dans une bolletone.
Faut faire quoi me diras-tu le ? Ben simplement faut que le FC Sion retrouve l’esprit conquérant des années nonante quand ils étaient emmenés par des vedettes de l’acabit de Christophe Bonvin et…Marco Lorenz ! Et pis faut que ça soit solide derrière, pas comme notre sphinx égyptien qui n’a pas autant de nez dans ses sorties que la mère Cléopâtre. Sur ce, le caporal m’a dit qu’il voyait déjà Bâle champion et qu’on pourrait pas faire grand-chose là contre. L’Urfer devrait arrêter de lire Le Matin et se remettre aux découpages sur Yakari. Certes, Bâle a plus de chance d’être champion que nous de finir un match à onze, mais faut pas s’exciter.

Je peux que terminer mon blog en souhaitant bonne chance à ce magicien comptable de Marc Roger. Son procès a commencé la semaine dernière et ça va te surprendre, mais j’y serai pas, même pas comme témoin, et surtout pas pour faire causette à la Lolita. Faut pas mélanger les linges et les torchons car au FC Sion, on a toujours été des pros du management et pas des grosses gueules de Frocards qui laissent des millions de casseroles en quittant les pédalos qui coulent.

Je veux pas lui porter la guigne ici, mais le pauvre Rogerio va passer dedans car quand on en vient à faire appel à Alain Morisod comme témoin, faut croire que ça sent bon le roussi. Dès lors dans ces cas, faut être un peu chrétien et je trouve que la Ligue suisse pourrait faire un geste grâce à leur sponsor du tonnerre de cette année. Chais pas, avant que le Roger soit au trou, Isoz pourrait lui offrir une paire de sabots Dosenbach, ça lui irait vachement bien, non ?

Tuesday 29 July 2008

Du Rouge au Noir


Euille !! Trop bonnard ces vacances en bas en Sardaigne. Chuis tombé sur les chichios de l’AS Roma se pavanant sur les plages tels de vrais minets en chaleur. Une chose est sûre, si Gilbert Gress avait vu la manière dont ils «préparaient» leur championnat à coup de cocktail et de passements de jambes sur les nanas du bar, il nous aurait pèter une bielle rapide notre «écrivain» national. Et j’t’explique que c’était pas tellement la frime en-bas à Forte Village car avec ma Porsche et porte-ski intégré afin d’embarquer tout le commerce de la femme, j’avais fait fort au pays des Alfasud pourraves.

Bon ben c’est bien joli d’aller faire le mariole en bas en Sardaigne à faire trempette dans la Med, mais pendant ce temps dans le Vieux Pays, y’a un peu tout qui est parti en guenille car en laissant les clés du bureau à Jugnot et au VdC, les résultats se sont pas fait attendre. VdC j’ai pas compris tout de suite et c’est BipBip qui a dû m’expliquer. C’est le nouveau surnom d’Ouli, Vorsprung durch Conscience. Si ça a marché pour une marque de bagnole au prix surfait, ça peut donc bien marcher au FC Sion ! Crois-tu mais le Jugnot a réussi à s’encoquiner avec Jacquier du Blick orange. Du coup, il nous ont concocté l’interview du siècle sur les nouveaux maillots du FC Sion :

- Jacquier : «pourquoi avoir choisi le noir ?»
- Jugnot : «y’a rien qui ressemble plus à un maillot rouge et blanc, qu’un autre maillot blanc et rouge !»

Décidément, le Prix Champignac quittera pas le Valais cette année ! Côté terrain, l’Ouli a bassiné notre bande de branlafatts avec des histoires de conscience du jeu. Quand tu penses que la moitié des joueurs savent même pas épeler le mot, on s’etonne guère de notre resultat chez les mircaculés argoviens. Deux chevrettes à l’arrière qui faisaient des concours de barbichettes avec les attaquants aarauistes, le taurillon de Serey Die excité comme un Darbellay taquiné par un Freysinger, et finalement, une biquette à l’avant qui se broutait le slip à chaque occas’ de goal. Tu dirais pas, mais moins une et on se serait cru en-haut au Zoo des Marécottes. Non mais Saborio, s’il conclut aussi bien dans la chambre à coucher que devant les buts, ben sa Miss va finir vieille fille chez les soeurettes du Couvent de Géronde. Enfin, heureusement qu’on s’est refait l’autre soir contre les oursons bernois car sinon, j’aurais de nouveau dû piquer une colère.

Avant de te laisser, j’aimerais lancer un appel pour que les journalistes arrêtent de me les briser avec les objectifs du club pour la nouvelle saison. En effet, comme me l’a balancé ce bon Roland Collombin sur qui je me suis cassé le nez à la Gouttière l’autre soir… «Au djiable les objectifs ! Nous à Kitzbühel», qu’il me fait, «pas tant d’ceci d’cela, les deux seuls trucs qu’on voulait faire c’était de trouver la meilleure trajectoire en rentrant du Bruggehof bar à la piaule à 4h du mat’ et de battre le vendeur de Subaru d’Altdorf». Le Roland doit bien avoir raison car finalement les objectifs, c’est aussi stupide que les menaces de ces tocatzons de Lybiens. Qu’ils nous coupent seulement les tuyaux ces lascars, on s’en fout car on pourra toujours se rabattre sur la bleue pour alimenter nos belles mécaniques.

Thursday 10 July 2008

L’ € 2008: une histoire de gros saouls !


Oumais trop beau c’t’Euro ! Tu crois pas l’ambiance dans ces stades…et là je te cause pas de leur enceinte rafistolée d’en bas à Berne ou de la gouille à Gigi à Bâle ; elle dira ce qu’elle veut la L’Oréal girl mais ils sont mainant bien barrés pour organiser le championnat Suisse de waterpolo après les roillées qu’ils se sont pris quand les Suisses ont coulatsé contre les Kebabs boys. Je veux pas être vantard ici mais avec la chaffe qu’il a fait par le chalet cet été, c’est en Valais qu’on aurait du les jouer cet Euro...encore eut-il fallu que les moines d’Econe me foutent pas les bâtons dans les portières pour arrêter la construction de mon joli Stade des Alpes.


Moi et l’ami René on a su choisir et on est droit allé en-haut au stade de la Planta, dans l’arène UBS qui a jamais aussi bien porté son nom, l’Union des Biens Saouls. Non mais non, cette équipe de bourriques d’ânes de banquiers, c’est vraiment le seul bon investissement de l’année… faut dire qu’un business plan avec stade bondé en plein air et buvette à gogo en Valais, ça avait plus de gueule que des investissements dans les sub-primes chez ses beniots de Ricains…fallait bien être un bon suisse-allemand pour pas avoir capté la chose…Ce qui me fait penser que les profits de l’UBS et les centres à Magnin, c’est même combat : ça monte telle la brute mais quand ça retombe, ça vaut plus un chep.

Bon parlons foot car la je m’y connais plus qu’en finance. Top match de l’Euro bien sûr, ce fut France-Roumanie entre une équipe de retraités entraînée par un taborniot grisonnant contre un team appliquant une tactique Ceaucescuienes. Bordjou que c’etait nulle cette rencontre qu’on aurait dit mes gamines contre Thoune avec Gabet au goulot et la Petignat au sifflet. En parlant de celsi, l’est-y possible que même le Matin lui aie donné une colonne pour nous pondre des babioles pareilles pendant tout l’Euro. La gonzesse ici, je suis pas sûr qu’on lui laisserait la rubrique de l’inalpe à la Gazette de Martigny car ses commentaires à la buif ont eu autant d’impact que les comiques positionnements défensifs du duo Abidal / Malouda. Si à cette franchouillardise t’ajoute les démarrages statiques de ce philosophe d’Anelka, tu as la cassette bêtisier du tournoi toute trouvée.


A part ces guignols, j’ai bien aimé la rapidité des russes et surtout le Zhirkov à qui le bon Dr Fuentes doit bien avoir greffé un cœur de buffle et un pied de mule. Encore heureux que la Suisse ait pas joué contre les Popovs car avec un Senderos aussi leste qu’un Pinz dans la montée du Grimsel, on aurait été bigrement ridicule.


Entre nous soit dit, mon équipe favorite, c’était les rizoulles. Mais bon, avec un Toni en attaque qui vendangeait tel le Saborio des bons jours et Zambrotta qui se trémoussait comme la Garbani autour d’un verre de rouge, c’était raide d’avance pour la victoire finale. Leur performance fut aussi décevante que ma collection Panini de l’Euro 2008. Non mais la grosse arnaque que c’est ce truc ! Je l’ai découvert quand j’ai voulu échanger des photos avec le Caporal Urfer. Il m’a dit que pour un Streller, je devais lui fourguer trois Buffon…Mainant je comprends mieux pourquoi tous nos transferts foirent…


Quant à nous, fini la pause de l’été car l’Ouli a décidé d’organiser un camp d’entrainement en-haut à Zinal, ce trou perdu du Val d’Anniviers. J’ai horreur de monter dans ce hameau pour Belges et modzons car le pot d’échappement de la Porsche arrête pas de toucher dans les contours en dérupe. Au programme : parcours Vita, musculation et tour en télécabine. Si prendre de la hauteur peut inspirer mes fillettes à en prendre au classement, ça sera pas peine perdue. Affaire à suivre.

Wednesday 4 June 2008

En quête du laquais !

Oum dis-donc ! Chuis tout épuisé ces temps-ci. Crois-tu me le pas, mais la fin du championnat a fait du bien à mes nerfs car ils étaient aussi tendus que Bagnoud devant cette coquinette de Romaine Jean l’autre soir sur Infrarouge. Je veux pas être un vieux salopiau ici mais force est de constater que le Bagnoud est bigrement plus à l’aise devant une caméra tout habillé plutôt que totalement dépenaillé et enfariné. D’ailleurs, entre deux bouderies, notre muet à nous, le Toto Catenatch, a eu ce bon mot sur ce mini-scandale: ‘Ça lui apprendra d’aller farfotter avec ces sous-doués du Blick lausannois’, sur quoi on peut pas lui donner totalement tort !

Allons donc, pour me rilaxer la moindre, je suis parti en bas à Berne pour La Nuit Football Suisse. Ça doit te surprendre un peu que j’aille m’encanailler avec ces calures de la Ligue, ou plutôt, les recalés de chez Knie comme on les appelle en-bas à Sion. Franchement, tu aurais dû les voir tout fraqués de la veille de chez PKZ avec leur clochettes appenzelloises accrochées aux oreilles. On aurait dit l’inalpe des cadres de l’UBS Herisau en-haut sur le Tilsit. Bon entre-nous, j’y suis allé un peu pour foutre le petchi et devine un peu quoi, ça a pas manqué. Mais qu’est-ce que tu veux secouer, ils m’ont planté à la table juste entre la Gigi et la Petignat, alors imagine, je me suis un peu laissé aller, mais juste la moindre.

T’imagine à peine mais la Gigi bombait tellement le torse en claironnant leur 58ème titre nationale que je lui ai quand même ‘gentiment’ rappelé la seille ramassée en-bas à Toubillon. J’ai aussi rajouté que moi si j’avais ses 31 millions de budget et ses teintures à la Berhami, j’aurais déjà ramené la Champion’s League en-haut dans les armoires à trophées du Café de Loèche. C’est là que par solidarité féminine mal placée (chez nous en Valais au moins la femme connait sa place près du fourneau à bois dans la cuisine), la Petignat est devenue aussi rouge que l’Haalauer infecte qui garnissait les tables. Je me suis fait encensé par celsi que du coup on aurait dit qu’elle avait pris des cours de politesse avec cette tocatze de Garbani dans un troquet de Neuche...non mais faut qu’ils se gaffent par là-bas car ils deviennent encore plus trogne-la goutte que par Évolène.


En quête de mon nouveau laquais pour mes fillettes de Tourbillon, j’en ai profité pour toucher la pogne à l’ami Gross qui roulait sa bosse devant les canapés au Cenovis. L’a rien voulu savoir sur mon offre d’entraineur suici et pourtant j’avais bien mis dans les conditions qu’il pourrait s’amuser avec la batte d’Hornus de Schaelli et qu’en aucun cas il se ferait vider avant Novembre, sans préciser l’année bien sûr ! Ensuite un petit professeur rouquin pleurnichant et divagant presqu’autant que Cornu d’Yverdon est venu me causer. J’ai rien trop compris à ce qu’il me racontait ce gaillard sur son CV de super entraineur de clubs suisses en voie de relégation. Quand ce bon Président Bernasconi m’a demandé ce que je foutais avec Fringer, j’ai cru que ce farceur de Zoé avait planqué une camera dans un coin…encore heureux que je sois pas tombé dans le panneau !

Bref, chuis arrivé tendu à la soirée et devine comment, j’suis reparti encore plus greffe dans ma Porsche montée sport. Malgré tout, dans les virolets pour monter au chalet, j’ai eu une illumination digne de moi. Pour s’occuper de mes troupes de barbies à la rentrée, il me faut quelqu’un avec de la poigne, de l’expérience au niveau mondial, et également un vrai terrien du coin avec qui tu peux causer comme si t’avais gardé les vaches ensemble.
Et ce dahu si précieux existe par chez nous. A coup sûr, tu dois le connaitre, c’est ‘botzon’ qu’ils le surnomment à Bruson, le grand William Besse.

Non je rigole, j’ai pris Ouli ! un ex-galacticos pour s’occuper de mes asticots, rien que pour la rime, j’ai pas pu me retenir!

Wednesday 21 May 2008

Le cigare du Pharaon

Bordjuk! Quelle saison mes aïeux et ailleuses! Non mais disons que bon, tu crois pas tellement des choses pareilles mais y’a à peu près tout qui est parti de traviole durant ce deuxième tour. A l’heure du football caviar européen, la populatse de Tourbillon a eu droit à un football type ‘biscotte Wernli’. Car à part la branlée foutue à l’équipe de ma copine Gigi Oeri, brosse d’or comme ils l’appellent du coté de Bâle, les performances de mes 11 galopins ont volé aussi haut que les triples saltos de la reine du Flamenco de Saxon. Heureusement qu’on a pu compter sur la constance de notre défense : avec un rouleau par match du portier de service ainsi que les placements subtils de Sarni, on a eu droit à des totomats dignes du HC Charrat.

Et y a pas que ça qui a merdouillé, tous mes posts de ces derniers temps ont disparu car d’après cette calure de Massimo Jugnot, le serveur du FC Sion a rupé en croulant sous les messages ‘d’encouragements’ venant du Caire. Comme quoi je le répéterai jamais assez, l’informatique n’a aucun avenir. En effet, y’a rien de mieux qu’une bonne bouerlée ou un coup de fil aux ‘gentils’ stagiaires du Matin pour faire passer un message. Pis encore heureux que t’aies pas lu mes derniers posts car je te dis pas les tours de sang que j’ai donné avec cette équipe de fillettes, enfin appelons-les bambinettes car sinon je vais me ramasser un autre procès aux fesses pour avoir exagéré la moindre.

Enfin bon bref. Tout ce chenis a commencé avec l’arrivée de l’autre en training, tu sais, le soi-disant Buffon du Nil. Alors ce pharaon nous a semé une telle pagaille par ici autour qu’on aurait dit une conspiration mixte menée par le trio Darbellay-Schlumpf-Widmer.

Laisse-moi te raconter comment il nous est arrivé dans les pattes ce gaillard de El-Hadary. J’étais bien tranquille avec la femme du coté de Charme le Chèque à aller visiter leur espèce de tombe triangulaire quand l’arpette à Urfer me bigophone à dix heures le soir. ‘Le coup du siècle’ qu’il me fait. Là j’ai pensé direct que soit Catania voulait nous arracher Toto Catenatch, soit le LS nous avait fait une offre ‘Rogerienne’ pour ce poupon de Crettenand. ‘Que neno’ qu’il me fait ! On peut faire signer direct le meilleur portier mondial, après ce pingre de Zubi bien sûr! Le caporal s’emportait telle la brute: Imagine l’impact de El Machin: le FC Sion sera célébré à travers toute l’Afrique du Nord et ça va amener des marchés fort juteux pour Giroud Vins....
J’aurais du me méfier plus que la moindre sur ce coup-là, car au bout du compte, j’avoue que j’ai eu le nez aussi fin que Xavier Bagnoud, tu sais, le pâtissier nudiste de Leytron. Ma conclusion c’est qu’avec tous les rouleaux que le pharaon s’est pris avec nous, je comprends mieux pourquoi on fabrique des cigares en Egypte.


Coté entraîneur, ça a été plutôt calme car j’en ai viré que un depuis le printemps. Bon si tu chipotes, tu pourrais presque dire que j’en ai lourdé le double car les cozaques que j’avais mis à la tête de ces gamines nous ont fait assez rapidement un remix d’une lutte au caleçon dans un bac à sable. Faut dire que le Jacobatch m’a à peine surpris tant il ressemblait au taurillon qui s’agitait lorsqu’il sévissait au Vevey Sport. Quant à Charly, il s’est contenté de nous pondre une philosophie sur l’importance de la co-axialité défense-attaque. Inutile de dire que Reset a compris que dalle à l’approche et que même notre vendangeur costaricain a dit qu’il avait pas trouvé ce choix tactique sur sa Playstation. Du coup, j’ai du ressortir la vieille marmite calabraise pour coacher ces minettes, mais ce fut rude car Toto boudait presqu’autant que Soupalognon dans Asterix chez les Hispaniques.

Bon ce qui m’a le plus mis en rogne, c’est que véritablement tout le foot suisse est contre nous. On savait que ce clown encravaté d’Isoz roulait à fond derrière la Fédération liechtenstanoise, mais même les arbitres en ont rajouté une couche. Le gars qui nous a sifflé contre ces pives d’YB, non mais ce gaillard de Rogala, malhonnête le gars je te dis pas ! Et en la matière, je m’y connais un morceau comme aime à le rappeler l’ami René, l’ex-président des dissouts du HCM comme j’aime à le surnommer ces derniers temps ! Aves ce Rogala là, on aurait pu marquer but sur but, il les aurait annulé sous prétexte que le vendangeur avait pas mis son maillot dans les cuissettes.

N’en déplaise qu’à quelques-uns, dont cet apprenti amateur de Cornu à Yverdon, la saison du FC Sion est un franc succès. Record de spectateurs, record de topettes Giroud vendues à la buvette (et crois-moi faut être solide pour avaler ce breuvage), records d’entraîneurs paquetant leur commerce, record de Prix (Champignac & Hirondelle d’Or de Carton Rouge).

Ah je te dis, si l’équipe suisse réussit aussi bien son Euro que nous notre championnat, Darbellay pourra toujours se brosser pour son siège de Conseiller, c’est notre Köbi national qui est en route pour Berne Place Fédérale.

Wednesday 23 January 2008

Les Grands Prix à Martigny


Bon ben, bonne et heureuse et tout le Saint Fruscain, comme on dit par ici à Martigny ! Un bon conseil de CC pour la nouvelle année : tant que tu maîtrises les coûts du ménage et ceux de ta femme, ce qui revient au même, tout peut bien qu’aller en 2008.

J’ai été un peu discret sur l’ordio ces derniers temps, mais pendant les vacances de Noël, je me suis un peu rilaxé en-haut à Balcono. Tu te demandes peut-être où c’est ce bled, ben détrompe-toi, c’est pas une station remplie de détritus au bord de la Driatique. Balcono, c’est juste la façon exotique de dire balcon du chalet en-haut à Verbier.

Tiens, l’a pas manqué, comme à chaque Noël, on a eu droit à l’arrivage frais de toute la jet set anglaise en-haut chez les riches paysans du coin. Ils commencent à nous les casser secs ces rosbifs par ici, car quand t’as ce roucouleur de James Blunt et ce has-been de Peter Gabriel pour mettre de l’ambiance, l’Office du Tourisme aurait mieux fait de convier Alain Morisod et Bernard Pichon, car au moins avec ces deux lascars, on aurait eu droit à un bon vieux Kiosque à Musique en-haut à Médran.

Pour tout t’avouer, ce début d’année a commencé un peu sur les chapeaux de la roue pour moi. Tout d’abord, on a bien dû se dépatouiller pour trouver un entraîneur qui avait la paperasse nécessaire afin de s’occuper des gamines du FC Sion. Car Charly est bien gentil, mais c’est pas avec son relevé d’Airmiles d’Air Gabon qu’il a pu se payer les diplômes UEFA que ces pingouins de la Ligue suisse réclament à tort et à cri. Et ne me demande pas comment on a réussi à signer un gars pas en ordre car comme tu peux te l’imaginer, c’est encore un travail de briâcre du caporal Urfer qui a pas été capable de faire son boulot validablement.

Donc comme d’hab, c’est toujours à moi de rattraper son travail de panetier devant les journalistes. Dès lors c’est guère étonnant que je me ramasse tous les bons Prix du coin pour avoir éméché la moindre la langue de Molière : Prix Champignac pour ma sortie sur l’avenir du futur et Pigeonneau d’Or d’un site Internet romand sponsorisé apparemment par la Commission suisse des arbitres. Bon, ben au moins, on pourra pas dire que j’amasse pas les titres en début d’année. «Ça remplira au moins l’armoire des trophées en plastique en haut à Tourbillon» m’a lancé ce beniot de René. Bon tu me connais, je l’ai vite remis en place illico en «encensant» les dernières sorties de son équipe fétiche, le Club des Patineuses de Martigny.

Donc, notre nouveau duo d’asticots s’appelle Roessli-Jacobacci. Urfer avait osé suggérer Geiger pour soi-disant mettre du pep valaisan dans cette mixture internationale. Ça va le chou ou bien, je veux pas encore plus dégueuler au classement. Car déjà qu’on se pointe derrière Aarau, avec Geiger aux commandes, ça aurait été le coup assuré pour devenir la risée du foot romand ! Je parie que tu aimerais bien avoir un justificatif à la Develey pour expliquer le comment du pourquoi d’avoir deux entraîneurs… bon ben en fait, y’en a que pouicre, alors prions un bon coup pour que la mayonnaise prenne !

Chais pas si tu te souviens pas du Jacobatch, t’y crois pas tant mais la liste des clubs où il a joué est presque aussi longue que les lignes blanches sniffées par notre Martina nationale en-ça à Wimbledon. Maurizio le teigneux a même fait une apparition comme «footballeur» en-bas à Vevey. Si si, t’as bien entendu, bon je veux bien que si t’es un peu jeune tu te souviens pas, mais à l’époque, le Vevey-Sport combattait en Ligue A dans un stade presqu’aussi pourave que la Breite de Schaffhouse. Ah la belle époque ! Trois clubs vaudois en Ligue A en même temps… après ça, on comprend mieux pourquoi dans les années 80, Jean du Peu n’avait que des tocards dans l’équipe nationale suisse.

Bon ce qu’y a de bien, c’est que le Jacobatch est polyglotte : suisse allemand de Bâle, Berne et Vaduz et suisse italien de Lugano et Verzasca. D’après notre Caporal, on aurait vraiment dégotté la perle rare sur ce coup-là… Sans être salopiot ici, moi je pense que cette perle va durer aussi longtemps que celle qui était accrochée sur la bague de fiançailles de la Manaudou. Tout un symbole…