Thursday 26 February 2009

On bâche ou bien ?


Tcheue c’tte tannée en-bas à Neuche ! Bon, tu sais que j’ai déjà eu honte dans ma vie, surtout quand René grimpe sur le bar de la Gouttière en pétaradant ‘Vive Tintin, le roi des Margoulins’ ! Mais en-bas dans cette Maladière si mal architecturée, j’ai dû me remiser vite fait à la cantine à la fin du match pour pas que ce tabouret de Bernasconi vienne m’allumer les socs. Crois-tu me le mais à mon arrivée au stade, ce bon Sylvio a déjà tenté de m’empoisonner avec un verre de leur infecte Chasselas non-filtré qu’on n’oserait même pas servir en vin chaud à des Anglais pintochants au resto des Ruinettes.
Non, faut qu’y fasse gaffe de pas trop bomber le torse le Sylvio car quand la ‘calure’ à Geiger mettra en marche la machine à perdre, les faux zébrés auront pas fini de gratter le fond du baquet de la Super League !

Incroyable mais mes ballerines se sont faits tourner autour par cette bande de pommes de Xamaxioux. De toute façon, quelle honte ce derby romand où y’avait pas un katz pour foutre un tantinet d’ambiance dans leur stade en plastique. Bon, tu me diras que s’il fallait compter sur Saborio pour en mettre, on aurait tous pu partir aux morilles ou aller discuter couleur de maillots avec Pierre-Alain Dupuis, tu sais le charlot de la TSR qui se prend pour le Brad Pitt du foot alors qu’il n’est que le Villeret de la pétanque.
Oh, tu vas me raconter que je suis salop de critiquer Saborio qui vient de nous marquer deux buts, mais bon, comme on dit en-ça à Prarreyer, le numéro neuf dans le dos d’Alberto lui va aussi bien qu’une cloche à un cochon.

Après ça, j’en reviens pas que ce bon Bertine nous parle de manque d’esprit dans cette équipe surtout que l’autre Rexonna boy nous les avait déjà brisés avec des théories de conscience collective à la yourfe. Franchement, si j’avais eu besoin d’un psy pour entrainer cette équipe de pives, j’aurais engagé cette cretchiane d’Elisabeth Teissier. D’ailleurs cette semaine, j’ai dû leur mettre les points sur les i, et comme m’a dit Bip Bip, j’ai tellement braillé, que j’ai réussi à mettre des points sur les y… ça s’invente pas !

Bon mainant je passerai pas par quatre chemins pour mettre la charrue derrière les bœufs, mais c’est fini ce cirque de match en-bas à Genève. Non mais ces banquiers genevois, tu leur amènes du spectacle à la Paille, et ils arrivent même pas à se rabouler avec des clients pleins aux as. Bon, que ceux de l’UBS soient occupés à faire de la délation au fisc américain, on comprend encore, mais ils sont où les gars de chez Pictet ou Darrier & Hutch ? J’te parie qu’ils sont en-ça aux Vernets à se faire rincer les oreilles par ce cinglé de McSorley. Oh mais, avec suici par Sion, même moi je finirais pas l’année Président...

Donc pour sûr, retour à Tourbillon contre YB, mais je sais pas encore si on jouera sur une pelouse ou dans une plantation de bambous. Chais pas si t’as vu des photos du stade dans le journal, mais avec les tunnels de bâches qu’ils ont bricolés, tu te croirais dans des pépinières à chanvre à Rappaz. Faut voir cette espèce de bricolage d’installation que ces gros ‘bosseurs’ du Service des Sports de Sion nous ont concocté. Tu parierais qu’ils ont fait de la récupe de plastique chez Otto le Soldeur et agrippé des palettes de vin à Dominique par-dessus. Si je te parle de Dominique, c’est pas celui qui fait du bon vin en-haut par Sierre mais l’autre, le roi de la piquette pour mouiller les ostilles des Éconards du coin.

Une chose est sûr, pour battre les Bernois, faudra bien plus que des prières pour y arriver car à ce rythme, on va driba en ligue B !

Saturday 14 February 2009

Des cloques et des claques

Oh mais bordine, j’ai des cloques pleins les mains ! Pas tant de gifler les fillettes qui faisaient pas leur lit propre en ordre pendant le camp d’entrainement, mais à cause de cette peuilfle de neige qui arrête pas de tomber en-haut au chalet. Non mais non, si ça continue comme ça, je vais devoir demander à un de mes petits jouets qui me sert à que pouic, style Brellier, de venir me pousser dans la dernière dérupe.
Pendant Noël, j’suis monté en-haut à Zermatt. Je veux pas être vache mais à part leur gros cailloux pour les Japs, y’a que des péguenots faits hôteliers par là-haut qu’à côté, même Bruson t’apparaitrait comme une vraie station de ski. Tiens, j’y ai croisé Pirmin Zurbriggen. Oumais, fais peur suici car il sourit encore moins qu’une Joconde à qui on fait guiliguili. A mon avis, il doit être encore franc jaloux de l’ami Collombin qui a eu bien plus de succès que lui, à la fois sur la Streif et pour sûr, avec les mamies du coin. Mais je veux pas trop médiser car après on va encore m’accuser de faire du sensationnalisme pour ces blaireaux du Matin.

Bon, j’te dis pas ce retour au boulot début Janvier, j’ai dû mettre les bouchées triples ! En effet, pour trouver un magicien et transformer ces mauviettes en ferrailleuses, il fallait bien deux cerveaux et demi : le mien, celui de René et un demi de…Fendant !
Donc on a planché sec et en désespoir de cause, on a choisi ce bougre de Bertine en se disant qu’il faudrait une sacrée guigne pour qu’il coule deux clubs romands d’affilée? Bon qu’il ait commencé le boulot pour renvoyer le LS en deuxième ligue c’est pas grave, mais faire disparaitre Baulmes de la circule, j’en n’ai pas fermé l’œil pendant des nuits entières.

Bon, ce sera un deuxième tour sérieux, car disons le droit direct en-bas sans passer par la cave, je vais plus accepter une seule excuse de la part de ces tire-au-flanc. D’ailleurs, les fillettes ont compris comment que c’était qu’une préparation façon ‘CC’ à suinter tel des gorets à moins dix degrés dans les vergers d’Ecône. Si t’avais vu combien certains gros tassons transpiraient, t’aurais presque dit que c’était Brélaz qui sortait d’un sauna.

Bon ben il faut bien reconnaitre qu’en se faisant toquer en bas à Bellinzone, ces entrainements commando et autre grimpette en raquette à la Tzoume nous ont rapporté que dalle. Faut dire que pour ce match, Bertino nous avait roffatté une sorte de tactique ‘coup du milieu’, avec une barrière immobile posée devant nos pives de défenseurs, bref un football autant ambitieux qu’un cantonnier du Val d’Anniviers à 10 jours de la retraite. A part ça, ce fut un match normal où nos attaquants ont tout fait pour assurer le 0-0 jusqu’à ce que ce taborniot de Reset décide de tester le sprint de notre Sphynx tout essoufflé.

Seule bonne nouvelle d’après match, j’ai pas eu à affronter ces pignoufles de la TSR avec leurs questions pour bourricots. Apparemment, ils étaient restés bloqués à Genève à cause de la neige. Non mais des excuses pareilles en plein hiver ! Si c’était moi leur chef, y’aurait eu des coups de pied de tricounis au cul qui se seraient perdus par-là à travers.
Bon une chose est sûre, il faudra qu’on se refasse ce week-end contre ces étrangers de Vaduz au stade de la Paille. Pour une fois, ça leur changera aux férus genevois de sport de voir des vrais sportifs en action, car c’est en tout cas pas en allant voir ces rigolos d’hockeyeurs des Vernets qu’ils vont faire pèter les bouchons de Pinot genevois à deux balles.