Thursday 1 April 2010

Jeux d’enfants

Ouais salut ! J’te dis tout de suite, chuis pas de bonne. Non mais, c’est quoi un peu tout ce rafus autour du FC Sion? Faudrait un peu que les journalistes arrètent de polémiquer à tous vents et marées autour de mon club, car ça va finir par bigrement le déstabiliser, d’autant que pour une fois, on a le totomat qui s’affole. Donc, j’espère que tu m’en voudras pas d’utiliser mon blog pour rétablir la seule et unique vérité...la mienne.

Tout a commencé en-bas par Londres où j’ai un pote qui tient un tripot à l’arrière d’un pub fréquenté par des zouaves de Macao et autres jaunes décolorés de par en-bas l’Asie. ‘Une vraie mafia’ qu’il me fait ‘qu’en comparaison, celle de Veysonnaz, c’est des bottis pas encore secs derrière les feuilles’.

Paraîtrait que ces derniers mois, ils ont pas arrêté de continuer à faire des paris sur les défaites du FC Sion, apparement avec une assiduité telle qu’à côté, l’addiction de l’ami René pour les 3dl de Fendant à l’apéro, ça serait du pipi de chamois. En plus sans le savoir, c’est mon lascard de Londres qui m’a vendu la mèche car paraîtrait que pour déclencher leurs maniclettes sur FesseBok, ces flambeurs utilisaient le code secret : ‘Mets du poivre de Cayenne dans ton natel’!

Alors tu veux que je fasse quoi moi? Je vois mon Geoffrey qui se trimballe en Porsche Cayenne qui lui va comme une hotte à un corbeau et qui de plus, se met à changer de natels plus souvent que le LHC d’entraineurs. C’est t’y pas une belle preuve de culpabilisation tout ça? Et pis comme j’le dis toujours, quand les employés ont de plus belles bagnoles que le patron, c’est que ce dernier a pas ouvert le bon bouquin pour se faire des ronds ou bien qu’il a un inutile de socialiste aux resources humaines...

Pis entre nous, j’te l’affirme déjà, toute cette histoire de paris, c’est que la pointe de l’iceberg qui va faire déborder le vase dans nos vestiaires. On a toutes les preuves en main car en fin limier j’avais mis Massimo, notre 007 local, sur le coup et il est revenu du casino avec des preuves aussi robustes que le foi à Collombin. Tu devrais voir aller ces flambeurs des balkans à l’œuvre la veille du match contre Bâle, des vrais psyschopates du jeu ces gaillards, aussi à l’aise au 21 qu’un Carl Hirshmann autour du string d’une étudiante.

Non ces scoués du jeton qui finissent à point d’heure dans des goguettes, c’est simplement une vraie honte, car tu vois, c’est un peu comme si je pintochais toute la nuit à taper la piquette à Orsat avant de partir pour la Grande Patrouille. Alors, si les Dos Santos et consorts pensent que chuis la Brigitte Lahaie du foot suisse, ben j’te dis droit direct qui faudra plus que des avocaillons zurichois pour les sauver car comme on dit en Octodure: ‘les médecins ont jamais empêcher de mourir’.

Bon j’arrête de te les briser menues avec ces histoires car on devrait parler foot sur ce site. D’ailleurs, ça sera niet à l’avenire à tout interview avec le papelard orange car j’ai pas trop goûté à leurs questions sur mon futur casino de Riddes. Un bon chrétien comme moi n’y mettra jamais les soques, car tu le sais depuis le temps, j’ai pas la mémoire des chiffres !

Sunday 21 March 2010

La patrouille des glandeurs

Bordel à cul, là j’en ai franc plein les lattes ! Fais-moi passer pour le vieux ronchon du coin mais t’admettras quand même qu’à coté de ce que me font endurer actuellement mes sous-loppettes d’intérimaires du foot, ben la grimpette en peau de phoque sur la Maya, c’est comme on dit en bon valaisan, de la belle couille de bouquetin. Que j’en n’ai pourtant pas dépensé des tunes pour qu’on soit fin prêt pour ce deuxième tour ! Et vas-y d’une tente Martinetti pour les tenir bien au chaud à tapoter la boule au bord du Rhône, et vas-y de par là d’envoyer ce corniaud de Zermatten dégotter des faux-frères haut-valaisans en-bas par l’Argentine. Ben au bout du compte, j’te le dis dribas: que tu chinchonnes ces emplâtres ou que tu leur bottes le cul à tour de bras, c’est kif-kif Chassot, euh scuse, bourricaud !

Non, mais bon tu me proposes quoi pour solutionner tout ça? En tout cas, imagine-toi pas que je me crève encore bien longtemps les os pour gagner des vis de cercueil avec ces gnollus de douze? Non mais, va seulement le crier sous les toits que le niveau de jeu proposé en-bas à Zurich, ben c’était même plus de la honte, mais de l’hyper-honte, avec un grand i.

Laisse-moi te dire tout simplement la chose: physiquement on est aussi alerte qu’un Brélaz qui vient de bâfrer une cargaison de papet vaudois, offensivement, on a des schémas aussi affinés que les Goron à Giroud, et pour couronner la cerise sur le gâteau, défensivement on est aussi bancal qu’un Lambiel à la sortie d’une visite chez le psy. Et je te parlerais même pas de ce gentil petit garçon à Tholot. Suici, la seule chose qui le sauverait, c’est un stage entre les mains du cinglé au fils Kadhafi pour lui remettre les pendules au milieu du village.

En plus, chais pas s’il hiberne le M’Mimile, mais l’est actuellement inutile ce gaillard. Bon tu me diras que demander à un Congolais-Belge de faire du foot sur une pelouse verglacée, c’est aussi saugrenu que pousser la Micheline à se foutre à pelosse dans le prochain calendrier Pirelli. Quant à Goran, depuis qu’on lui a donné un nouveau contrat, tu dirais un Rantanplan déguisé en l’oncle Picsou. En parlant de foutage de gueule, j’ai gardé le bonnet d’âne pour la fin car j’peux l’enfiler sans forcer sur le cocon de Séré Dyé. Non mais l’est bobet suici ou bien ? Cinq cartons rouges depuis qu’il a débarqué à Sion….ben bravo, même Alain Balet avait jamais réussi à faire pire quand il ‘soignait’ les chevilles à Heinz Hermann.

Bon, à voir la populatze qui a debarqué l’autre soir contre Lucerne, faut croire que le public à Sion est hyper patient ou plutôt comme me l’a suggéré l’ami René, ne connait vraiment rien au foot ! Du coup, pour que nos matchs soient vraiment à huit-clos, la seule solution, c’est de déménager tout ce barda en-bas à la Pontaise. Là au moins on assure qu’y aie pas un pelé aux alentours.

Bon, vivement la vraie patrouille pour me requinquer, car là j’en ai plein les raquettes.