Wednesday 4 June 2008

En quête du laquais !

Oum dis-donc ! Chuis tout épuisé ces temps-ci. Crois-tu me le pas, mais la fin du championnat a fait du bien à mes nerfs car ils étaient aussi tendus que Bagnoud devant cette coquinette de Romaine Jean l’autre soir sur Infrarouge. Je veux pas être un vieux salopiau ici mais force est de constater que le Bagnoud est bigrement plus à l’aise devant une caméra tout habillé plutôt que totalement dépenaillé et enfariné. D’ailleurs, entre deux bouderies, notre muet à nous, le Toto Catenatch, a eu ce bon mot sur ce mini-scandale: ‘Ça lui apprendra d’aller farfotter avec ces sous-doués du Blick lausannois’, sur quoi on peut pas lui donner totalement tort !

Allons donc, pour me rilaxer la moindre, je suis parti en bas à Berne pour La Nuit Football Suisse. Ça doit te surprendre un peu que j’aille m’encanailler avec ces calures de la Ligue, ou plutôt, les recalés de chez Knie comme on les appelle en-bas à Sion. Franchement, tu aurais dû les voir tout fraqués de la veille de chez PKZ avec leur clochettes appenzelloises accrochées aux oreilles. On aurait dit l’inalpe des cadres de l’UBS Herisau en-haut sur le Tilsit. Bon entre-nous, j’y suis allé un peu pour foutre le petchi et devine un peu quoi, ça a pas manqué. Mais qu’est-ce que tu veux secouer, ils m’ont planté à la table juste entre la Gigi et la Petignat, alors imagine, je me suis un peu laissé aller, mais juste la moindre.

T’imagine à peine mais la Gigi bombait tellement le torse en claironnant leur 58ème titre nationale que je lui ai quand même ‘gentiment’ rappelé la seille ramassée en-bas à Toubillon. J’ai aussi rajouté que moi si j’avais ses 31 millions de budget et ses teintures à la Berhami, j’aurais déjà ramené la Champion’s League en-haut dans les armoires à trophées du Café de Loèche. C’est là que par solidarité féminine mal placée (chez nous en Valais au moins la femme connait sa place près du fourneau à bois dans la cuisine), la Petignat est devenue aussi rouge que l’Haalauer infecte qui garnissait les tables. Je me suis fait encensé par celsi que du coup on aurait dit qu’elle avait pris des cours de politesse avec cette tocatze de Garbani dans un troquet de Neuche...non mais faut qu’ils se gaffent par là-bas car ils deviennent encore plus trogne-la goutte que par Évolène.


En quête de mon nouveau laquais pour mes fillettes de Tourbillon, j’en ai profité pour toucher la pogne à l’ami Gross qui roulait sa bosse devant les canapés au Cenovis. L’a rien voulu savoir sur mon offre d’entraineur suici et pourtant j’avais bien mis dans les conditions qu’il pourrait s’amuser avec la batte d’Hornus de Schaelli et qu’en aucun cas il se ferait vider avant Novembre, sans préciser l’année bien sûr ! Ensuite un petit professeur rouquin pleurnichant et divagant presqu’autant que Cornu d’Yverdon est venu me causer. J’ai rien trop compris à ce qu’il me racontait ce gaillard sur son CV de super entraineur de clubs suisses en voie de relégation. Quand ce bon Président Bernasconi m’a demandé ce que je foutais avec Fringer, j’ai cru que ce farceur de Zoé avait planqué une camera dans un coin…encore heureux que je sois pas tombé dans le panneau !

Bref, chuis arrivé tendu à la soirée et devine comment, j’suis reparti encore plus greffe dans ma Porsche montée sport. Malgré tout, dans les virolets pour monter au chalet, j’ai eu une illumination digne de moi. Pour s’occuper de mes troupes de barbies à la rentrée, il me faut quelqu’un avec de la poigne, de l’expérience au niveau mondial, et également un vrai terrien du coin avec qui tu peux causer comme si t’avais gardé les vaches ensemble.
Et ce dahu si précieux existe par chez nous. A coup sûr, tu dois le connaitre, c’est ‘botzon’ qu’ils le surnomment à Bruson, le grand William Besse.

Non je rigole, j’ai pris Ouli ! un ex-galacticos pour s’occuper de mes asticots, rien que pour la rime, j’ai pas pu me retenir!