Thursday 21 May 2009

On est phénoménal !!!

Tcheu les caffolées, sortez veaux, vaches, cochons et femmes. Bon disons qu’en soi, on est phénoménal avec un grand F. On rentre sans autre dans l’histoire avec cette onzième Coupe de Suisse que j’ai offert à moi tout seul aux Valaisans, enfin à ceux du Bas car franchement les Oberwallisser, à part nous critiquer et râteler les subventions de l’Etat, sont bons à rien cette équipe.
Je sais pas si l’usage de l’ordio est permis après des mâchurées pareilles mais faut quand même que je te raconte un peu de notre marathon nocturne à travers les canis de la rue du Commerce de Sion. D’ailleurs, j’dois t’avouer que chuis franc au bout du fart car on a tapé toute la nuit dans les doillons de blanc tels des Fullierains assoiffés. D’ailleurs, ça m’étonnerait pas que la moitié du Valais soit au ¼ Henniez pour le reste de la journée afin de faire pénitence…

Bon mais de folie ce match que je te dis pas, on se serait dit au Nou Camp s’ils avaient pas mis ce tapis vert en plastique à la place du vrai gazon. Certes, notre entrée en matière fut aussi emballante qu’une partie de pétanque sans cochonnet commentée par Roger Felix. Tout d’abord, Fermino nous envoya une cisaillée dans les 16 mètres pour bien nous prouver qu’il est autant agile qu’un danseur du Bolchoï à qui t’aurais mis des tricounis taille 48 aux pieds. Puis, le festival du ridicule continua avec une tête auto-goal d’Alioui qui a réussi à me prouver sur ce coup qu’il en avait une….de tête.

A deux-zéro, ces Bernois incultes n’ont rien trouvé de mieux que de nous allumer en braillant tels des ours en rut: ‘Mais ils sont où ces Falaisans ?’ Mais ils sont dordons ces gars ou bien car s’ils avaient regardé de plus près, ils auraient vu que les Valaisans étaient soit sur le banc des remplaçants, soit dans les tribunes. Et pis s’ils veulent prendre des cours de provoc’, qu’ils achètent ‘Mes Mémoires’ prochainement car t’as qu’à voir, le Circhetta avait tant chopé les flopettes après que je l’aie ‘taquiné’ d’un protêt, qu’il a pas bougé une oreille tout le match.

J’te le dis comme je le pense, mais c’est mon intervention à la mi-temps qui fit la différence à coup sûr. J’ai simplement dit aux gamines qu’il fallait jamais tergiverser par quatre chemins car c’est ceux qui partent au combat le couteau entre les dents qui font les meilleurs bouchers, si tu vois ce que je veux dire. On a vu le résultat droit direct de suite. Bizarre toutefois que ce soit Sarni qui nous plante ce deuxième cohue mais bon faut reconnaitre que c’est le meilleur défenseur valaisan de tous les temps à part Alain Balet, mais de justesse. Puis à deux minutes de la fin, notre lambric préféré d’Afonso prouva que j’avais eu fin nez dans mon recrutement hivernal en nous faisant un slalom à la Gaspoz dans une défense bernoise aussi mobile qu’un semi-remorque à Friderici.

Bon on va pas quand même lui ériger une statue en-haut sur la Planta parce qu’il plante ce goal car toi qui me suis depuis des lustres sur ce blog, tu sais très bien que cette victoire, on la doit à une seule personne : modeste et toute puissante à la fois, dictateur parfois mais surtout, sans rival : le Bon Djieu d’Econe !

Friday 15 May 2009

J’vais être vache...pour une fois !


Eh ouais, trop beau ! Non mais j’espère que t’as flashé comme moi et 12,000 valescos en furie devant ce spectacle de belliqueuses formidables! Je me suis souvent plaint du peu de zeh que mes fillettes nous administraient à tour la rigot, mais quand je vois des performances pareilles, je suis tout réconcilié avec le sport de haut niveau! En plus grâce à une couverture de la TSR bien plus mieux parfaite que les sorties de zone à Bezina, je dois bien admettre que le nouveau Hugh Hefner du Service des Sports a vachement bien repris en mains ces deux bottasses de Portoles et Viola. Franchement, ces deux gonzesses sont à la Grande Tour ce que le gratte-à-cul est aux scouts de Salvan: au début ça fait toujours bien rire, mais ça finit toujours en larmes !

Non pour une fois, tu admettras le monde sportif en Valais en a foutu plein les yeux à toute la Romandie, car durant tout le match, ça virevoltait d’un peu partout sur le terrain. Certes la pelouse était de loin pas parfaite car à moitié démottée mais qu’est-ce que tu veux branler, l’hiver a été droit rude sur la rive gauche de notre Rhône national bien à nous. Heureusement, que l’ambiance faisait oublier ces petits pépins causés par les charlots qui s’occupent des terrains de la commune.
En tout cas, c’est pas en-bas dans leur PTT aréna remplie de postiers bernois à la retraite sirotant un thé aux aiguilles de sapins d’Adelboden qu’ils arriveraient au tiers du quart de nos ambiances. Bon faut dire que tous nos supporters sont restés à pedzer pendant 3 heures autour de ‘l’eau bénite’ du coin à se remémorer les grands matchs du passé, alors je te laisse imaginer la cargaison par pneus que ces gaillards transportaient. Bref, une ambiance du tonnerre pour acclamer nos lutteuses qui se livraient à des duels aussi pimentés qu’un pet de Mexicain après un bon bol de faillots.

En tout cas, tu peux dire que leur préparation était tip-top optimale pour tenir le rythme endjiablé que leurs adversaires leur faisaient subir. En fait, plus elles recevaient de coups et plus elles luttaient, quitte à faire mordre la poussière à leur adversaire. En tout cas, à les voir partir de l’avant et tête première un peu comme quand Lambiel part à botson dans ses pirouettes, c’était vraiment autre chose que les prestations de cul-tournés que j’avais pris l’habitude d’endurer chaque semaine à Tourbillon.
En plus, comme d’hab j’ai suivi le match près du terrain pour ne pas manquer un chep de cet événement et remettre le bistrot au milieu du village quand ces rabatteurs d’arbitres déconnaient un peu trop. Bon, je dois t’avouer que ça s’est terminé un peu bizarrement car malgré la belle fête, une bande de rustres de trognes à goutte de Veysonne a pas trouvé mieux que de siffler le Président à la remise de la Coupe. Et le respect…bordel !!!

Bref, j’ai passé un super après-midi à cette Finale Cantonale de Combats de Reines et en plus, même la femme voulait plus décoller du bar à raclettes malgré ses talons-aiguilles bien encrés dans des beuzes bien fraiches.

Tu m’excuseras de pas t’avoir radoté grand-chose sur nos deux dernières défaites, mais à vrai dire, je suis à bout avec ma bande de branle-zizis. Je peux te dire qu’au FC Sion, ça sent le sapin, le bostryche et tout le Saint Frusquain. Vu que j’en ai marre de mettre des S à défaite, c’est décidé, je vais former une équipe de reines l’année prochaine. Avec un peu de chance je vais bien réussir à revendre ce concept en bas-chez les buveurs de pétrole. Imagine un peu des combats de chameaux au pied du faux Matterhorn d’à bout d’Abhi sous les banderoles à Decarte Meubles Saxon.

Décidément, j’ai tant de bonnes idées que je me demande ce que le Valais ferait sans moi.

Friday 8 May 2009

Colargol et Ovo ....et ça repart

Ouèkée, mais tip top formidable ! Avec ce point grappillé en-bas à Bâle, j’espère que tu as pu apprécier les ressources morales de mes fillettes. Du coup, je dois t’avouer que comme prime de match, je leur avais promis un épisode de Colargol et un gobelet d’Ovo dans le bus de retour en-bas au Vieux-Pays. Non, là je plaisante! Je leur avais juste dit qu’en cas de résultat potable, on n’irait pas se taper l’apéro d’après-match dans leur espèces de guérites aménagées derrière les chiottes des vestiaires, à en plus devoir écouter cette vieille douille de Gigi parler cailloux avec une clique de banquiers sans-le-sou.

Pour une fois, j’irais pas de mains mortes pour passer par quatre chemins et je me dois d’encenser nos deux remplaçants, Alberto et Domingo. Tu vois, ces deux fumistes sont comme une ‘bonne’ Dôle de Charrat: faut juste que la température remonte la moindre pour que tout de suite ça fasse ressortir leur caractère et que ça devienne un tantinet buvable. Si après des encensées pareilles, j’arrive pas à fourguer ces deux sommités au Servette, je pense qu’il me restera plus qu’à contacter le dépotoir romand pour footeux ratés qu’est le FC Yverdon. Entre nous, si ce tapolet de Cornu se concentrait plus sur ses transferts, ça lui éviterait de raconter des âneries sur la ‘pub’ que son sous-club fait à la ville d’Yverdon. Non mais il rigole suici? Moi en échange de cette pub gratuite, je lui offrirais même pas la couenne de la plaque de lard que j’ai gagnée au lotto de la Fanfare de Sembrancher !

Non, disons qu’on a fait un fort beau match à Bâle, déjà que pour une fois Buehler a presque été passable et que le pharaon s’est dit qu’avant de se faire enfariner par le kop, il valait peut-être montrer qu’il savait salir le bas du training et cacher les traces de Rexonna sous ses aisselles. Et pis, que je te le dise franchement direct droit en-bas, Tholot fait du bon boulot et je dois t’avouer que j’ai mainant autant confiance en lui que dans mes décisions de président-entraineur-architecte. Après ça, viens pas raconter que je suis pas supportatif de mes entraineurs. Dommage seulement que Momo nous tire sur la mauvaise face du poteau à la 97ème : tiens, cet épisode me rappelle celui de Crans-Montana où notre Gaspoz national avait ‘juste’ rupé la dernière porte du géant. Tu t’en souviens-tu ?

Donc, je t’explique pas tant les youtzées que j’ai poussées à coté de Gigi quand on a égalisé, déjà qu’elle s’était agitée comme un petit roquet en rute quand ses bouzeux avaient ouvert le score. J’veux pas être un gros rossaillon ici, mais en plus de puer la cocotte à cent mètres, la Gigi est toute reblètzée de la figure à un point tel, qu’à côté, Ribéry t’apparaitrait presque comme le petit frère de Brad Pitt.

Tu me diras qu’on n’a pas de quoi bomber les bretelles car on est de nouveau sous la barre et ça l’a fout mal pour un club de notre envergure. Mais tu me connais, foin de catastrophisme car comme le dit souvent Alberto: ‘le brouillard de l’automne ne fait pas peur au vendangeur’. Faut dire qu’on est pas aidé par ces clubs Suisses-allemands qui se donnent des points parmi pour pas laisser tomber Lucerne....Non mais c’est quoi ces soutiens de clocher qui feraient pâlir d’envie un mouton du PDC valaisan ? Imagine qu’on me demande à moi de prêter des points au Servette ou au LS, devine un peu ce que je leur répondrais?....... ‘T’en veux combien pour cent plaques?’