Friday 14 November 2008

T’as pas de Rexona ou bien ?

Euille nom de chien, ça la fout mal ! J’étais pourtant sûr de gagner ce match contre ce dordon de Schaellibaum, enfin pour être plus précis, j’étais autant sûr de cette victoire que de voir le coucou solaire à Piccard finir au fond du lac de Neuche. Bon, Schaelli me fait bigrement marrer car ça restera le lascard qui a passé encore moins de temps sur les bancs de Tourbillon que Gabet, l’ex-cantinier du club. Tu me répondras que c’est guère étonnant car le roi de l’hornus s’y connait autant en coaching de foot que Lehman dans la conduite de la flicaille vaudoise, c’est tout dire. Bon, je te le dis drû bas, ça te prouve qu’une bonne chose tout ça, un mauvais joueur de foot se transformera jamais en un magicien sur le banc de touche car comme on dit en-haut à Chemin-Dessus : ‘’C’est le bon faucheur qui fait la bonne faux !’’

Chais pas comment tu m’as trouvé sur ce premier match comme coach, mais sans me gonfler, je trouve que j’ai assez maitrisé, perché en-haut dans la tribune du Communale, tel un gypaète sur le Catogne. Faut quand même que je te dise que je me considère pas tant comme un entraineur, mais plus comme un solutioneur, car finalement je fais pas partie du problème au FC Sion. Certes, j’ai dû endurer les commentaires à la yourfe de Massimo, mais en n’envoyant sur la pelouse ni Monterubio pour se briquer les chevilles, ni le fumiste d’égyptien pour offrir des pénaltys à Lustrinogoal, j’ai montré qui c’était le chef par la à travers. Bon là où je me suis foutu un peu d’dans, c’est quand j’ai pas rebricolé la défense en deuxième mi-temps, elle qui prenait encore plus d’eau qu’un assoiffé de la Croix Bleue lors d’une soirée de Noël.

Bon je dois quand même revenir sur le départ de Stielike mais t’attends pas à ce que je le critique dans les médias car tu me connais, c’est pas mon style. Je sais pas ce qu’il avait baffré le Teuton mais il chlinguait sec ; son haleine ressemblait à un doux mélange entre une baklava à l’ail et du schnaps aux aiguilles de sapins de la Forêt Noire. D’ailleurs, je me demande fort s’il avait pas passé la soirée avec Tillman et le reste de la nuit en boite avec le Pascal Droz. Crois-tu me le, mais j’ai dû dire à l’ami René de tout refaire le crépis du bureau car ça fouettait encore sec 2 jours après, fenêtre grande ouverte. Bon, je suis sûr que je vais trouver une solution à l’amiable avec le souffreteux moustachu, du style, il se barre sans demander de pognon et en échange, je lui paie une raclette en-haut au Café de Versegères chez Collombin.

Chais pas si tu sais, mais cette semaine j’ai reçu une lettre d’un autre beau moustachu...le Debonnaire. Tu t’es peut-être demandé ce qu’il branle ce gars en-bas à Berne...ben laisse-moi t’expliquer car c’est fort simple: quand tu commences ta carrière de footeux au Vevey-Sport, que tu transites par les studios des guignols des Sports de la TSR, ben tu peux que finir scribouillard dans un vieux bureau de l’ASF sous les ordres de cette nique-douille à Isoz.
Donc ils vont me forcer à me trouver un entraineur...ben cette fois, ce sera un valaisan. Un gars qui va comprendre les joueurs, qui saura être doux et émotif, qui saura travailler dur, style lever des cajots dans un dépot à fruits, et pis surtout un gars qui aura des titres olympiens à son actif. Tu vois, ce qu’il nous faut aussi c’est un gars qui aura pas peur de se pavaner dans les médias people suisse-romands et de venir patiner dans la semoulle de Tourbillon.
Bref, tu vois un peu comment les gros titres dans le Matin: ‘L’Empereur Constantin engage le Petit Prince de Saxon’.

Non, là je déconne vraiment, même Jaquier goberait pas un truc pareil...quoique!

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