Thursday 9 October 2008

La Quinte Fédérale !

De bleu c‘te pliée d’en bas à Berne ! J’irais jusqu’à dire que c’est un cataclysme que mes botasses nous ont concocté. En fait, une secouée pareille ça doit faire le même effet dans les meninges de mes joueuses que dans celles des pitres du service des Sports de la TSR avec l’arrivée de l’ex-gigolo du 19h30 ! Zouh, loin d’ici les chemises jaunes de chez «Otto le Soldeur» en direct et leur diction brinquebalante. Le Lorenzi, il me resemble un peu. Sous beaucoup de charme, l’a une bonne main de fer suici pour serrer la vis à ses gaillards.

Bon donc, après cette seille de 5-0, on a vraiment touché le fond du fond, qu’en fait pour aller plus bas, faudrait faire appel à Bertrand Piccard et ses espèces de raffiots qui poutzent le fond du Lac Leman. J’ai bien sûr du faire un petit détour par les vestiaires pour donner mon «avis» sur la performance d’ensemble de mes danseuses. Je pense que ma quintée a tellement secoué les murs que les VIP qui buvaient du génépi d’Appenzell ont du croire que j’avais balancé le moustachu dans la fosse aux bestioles.
La faute à qui que tu me demanderas droit direct ? Dans les vestiaires, le Caporal a osé me dire qu’y avait qu’une série de petits détails qui jouaient pas tant et que les arbitres étaient pas sympas de toujours renvoyer un de nos joueurs pour mettre en marche le radiateur électrique afin que les douches soient bonne chaudes quand le reste de l’équipe débarque. Ben je peux te dire qu’un caporal avec un bidon de thé renversé sur la tête, ça a autant de gueule qu’une vache d’Hérens avec une cloche de biquette au cou ! Et pis surtout, faut pas qui croient que j’ai des rondelles de saucisson au Goron à travers les yeux car je saurai encore en botter des fesses s’il le faut !
C’est pas mon style de mettre la faute sur mes fillettes, mais sur ce coup, je peux pas m’empêcher. Tout d’abord, M’futi qui est pas foutu de s’échauffer comme y faut... ben qu’il s’astique avec du baume du Tigre la prochaine fois. Ensuite, le sphynx qui boxe ses ballons aussi bien qu’une trogne-à-goutte les sucre au coin d’un bar du Comptoir, sans compter sur Brellier qui a la technique d’un Portugais de chez Zschokke et la grosse gueule de ce tablard de Besancenot. Et finalement que dire du «petit» Geiger qui est au sens du placement défensif ce que Paul MacBonvin est à l’histoire du rock alpin. Le doillon de blanc est plus que bien plein, ça c’est ma conclusion.

Un tableau franchement affligeant, donc inutile de te dire que j’ai vraiment pas la grosse ! Et dire que René me brise les bonbons pour aller faire une Patrouille des Bistrots en bas à la Foire du Valais. Avec la Corse et l’Iran comme invités d’honneur cette année, je me demande si j’ai vraiment besoin de ce cocktail explosif pour me calmer...

2 comments:

Anonymous said...

Du tout bon CC !
A bientôt au Comptoir avec l'ami René !

Anonymous said...

Du tout grand CC sur cet article!!

A tres bientot et surtout santé!!