Les aventures de Tintin contre Rastapopoulos

Bordedjiou, ça va plus ce cheni ! On n’y coupe jamais… Chaque fois que le championnat suisse fait une pause, tu cours le risque qu’un journaliste sportif meuble sa feuille de choux avec des interviews grotesques. Et ben, ça n’a pas manqué car cette semaine dans la Pravda Valaisanne, on a eu droit aux jérémiades de ce pèguenaud de Clausen. Bon vu que c’était la Nadine Crausaz qui posait ses questions à deux balles, les lecteurs se sont pas grouillés au portillon. Pout tout te dire, à coté des questions idiotes de cette scribouillarde, celles de Darius Rochebin à ses invités du 19h30 ressemblent à du Molière.

Au début, je l’appréciais bien ce gnollu de la pampa argentine, car il me ramenait des points, des fans et du blé, un peu comme les gladiateurs du Colisée à l’époque. Mais après la minable perf en Coupe à la Chaux-de-Fonds, tu voulais quand même pas que je reste les bras croisés à la mi-temps et que j’attaque une imbuvable Œil de Perdrix de Neuch. Non, zouh dans les vestiaires et je leur ai astiqué une espèce de braillée constantinesque pour leur montrer qui c’était le chef par ici à travers. C’est lorsque Nestor m’a regardé avec ses yeux cernés et son faux-air de Don Corleone que je me suis aperçu qu’il fallait loin avec suici ! Crois-moi sur ce coup, il peut faire le mariolle Clausen, mais il supporte autant la pression du foot suisse que Chassot ses cuites du samedi soir au Boulevard.

Chais pas si t’as vu, mais mainant, ce bon vieux Nestor entraîne la Bolivie… J’ai demandé à la femme où c’était ce bled. Paraît que c’est une île aux Caraïbes et je peux lui faire confiance car elle maîtrise la géo aussi bien que Carlitos l’œuvre de Victor Hugo. Je suis sûr que cette expérience dans les îles fera un bien fou à son CV ! Je vais pas lui souhaiter du mal à Nestor… c’est pas mon style. Toutefois, faut qu’il arrête de m’appeler Tintin, ce Rastapopoulos de la Pampa, car on n’a pas gardé les vaches ensemble tout de même !

Au lieu de ressasser les histoires du FC Sion, les journaleux feraient mieux d’évoquer les splendides performances de notre Nati aux Amériiiques. Au pays du burger et des gonzesses siliconées, ils ont fait fort nos fanfarons suisses face à des oppositions de cinquième zone remplies de fumeurs de kékés! Leur camp de vacances en Floride a eu autant de succès que celui du FC Sion en Toscane. Tu croirais presque que Pierre Benoît, le GO de la Ligue Suisse, avait demandé conseil à notre Massimo Jugnot pour l’organisation de ce camp foireux.
Finalement leur tournée en Floride fait autant de vagues que la chanson pour l’Eurovision de DJ Bobo. Je ne veux pas être rossaillon ici mais je te parie que le chanteur argovien nous ramènera plus de points de l’Eurovision que notre équipe Suisse n’en fera lors de l’Euro 2008!

Avant de partir boire un doillon avec René, juste un mot sur Papy Kobi. Il commence à perdre les pédales suici car il me ramasse Regazzoni pour le faire jouer vingt petites minutes aux Amériiiques ! A vrai dire, avec la nouvelle tactique «offensive» de Toto Catenatch, c’est à peu près ce que Rega joue par match ces temps-ci, donc physiquement il devait être fin prêt.
Et pis, c’est bien connu que les internationaux suisses font presque tous banquette dans leurs clubs… Comme quoi, Léonard Thurre doit pas perdre espoir avec le LS… Il a sûrement de bonne chance d’être rappelé en équipe suisse !

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