Banquiers aux oubliettes !

Ah boudjou ! Trop bonnard notre victoire contre les sauterelles du Crédit Suisse. Bon faut dire que l’autre soir, ces insectes-là avaient autant de jus qu’un citron coincé entre les mamelons de Pamela Anderson. Loin de moi l’idée d’acheter la peau de l’ours avant de l’avoir canardé, mais j’te dis que c’tte victoire est le tournant du printemps pour nos gamines. Chuis sûr que toutes les équipes vont commencer à faire dans leurs frocs avant de débarquer à Tourbillon, à débuter par les chimistes à Gigi, tu sais la Jackie Stallone du FC Bâle.
T’as t’y pas vu comment à Zurich que quand mes ‘culs tournés’ veulent se fouler la rate, rien ne peut les arrêter. Ah je te dis, toute cette adversité qui nous a collé au fion jusqu’ici a fini par faire grandir mes majorettes car comme on dit en bon valaisan d’outre en-ça par chez nous : ‘Bonne neige fait fumier’ !

Bon, c’est pas trop dans mon style de me moquer des vaincus, mais ces rupins de Zurichois ont appliqué un style de jeu aussi ‘épatant’ que l’action UBS ces derniers jours. Moi, à leur place, je me chopperais une sacrée gênée de plus avoir de stade et d’être forcé de déménager chez mes pires ennemis! En plus, ça me fait gentiment bidonner de penser que ces niquedouilles de banquiers ont plus un rond pour financer un stade de foot en Suisse. Dire ça, c’est un peu comme si tu prétendais qu’on avait plus assez de papet vaudois pour fourrager le Brélaz !

Non, j’te dis qu’un désastre pareil pour bâtir un stade, c’est pas ici par Sion que ça arriverait. C’est pas pour me gonfler, mais c’est un gars comme moi qu’il leur faudrait pour gérer leur projet de nouveau stade car avec mon expérience et sens du copinage de carnotz’, y’en auraient déjà 10 de stades en-bas chez ces roestis AOC Zürich. Pour preuve, l’ami René arrête pas de me dire comment que je mouline bien avec mon histoire de stade d’en-haut à Ecône: ‘Mon Christian, t’es un tout fort magicien car ton stade des Alpes est remonté le Rhône depuis le Bouveret encore plus vite que Collombin se tape une topette de Fendant!’

Bon, faisons quand même pas pèter les bouchons de Rocailles, mais tu admettras qu’on leur a donné une leçon de football à ces Gays Céouins ou chais pas comment on dit leur nom à ces lascards! Faut dire que Bertine et son attaché téléphoniste nous avaient concocté une subtile tactique dite ‘de l’oubliette’. Primo, ils avaient oublié Arnaud et Alberto sur la feuille de match et secondio, ils avaient dit à Monterubio et Adeshina d’oublier leur médiocrité nullissime aux vestiaires. Pour tout te dire, même Dominguez a fini par nous faire oublier qu’y’avait Cabanas en face. Non mais suici, avec son physique à la Mimie Mathy et sa grinta digne d’un syndiqué de La Poste, il leur a plombé tout l’entre-jeu. Tant mieux pour nous !

Autre bonne nouvelle de la semaine, Saborio s’est briqué la main. A Ecône, y disent que ‘le bon Dieu a laissé à tous un morceau de sa croix’. Bon ben sans mentir, avec Alberto, on a chopé la croix, les clous, la couronne d’épines et tout le bataclan. Non mais quelle plaie suici ! Tu crois pas qu’il s’est éclaffé la main en allant récupérer les ballons qu’il nous avait bousillé en-haut dans les jardins de Valère. En redescendant de par là-haut, il est parti à botson sur une bouteille qui treinait par là et clac, ni une, sans deux, départ pour l’hostio.

Fallait voir aller les fillettes réconforter le Costa-Porto-Ricains en-haut aux urgences. Franchement, tu te serais cru à un bal des faux-culs organisé par Christophe Darbellay: ‘Tu verras, 5 mois d’arrêt c’est pas si long car oublie pas que se briquer un poignet en Valais, c’est du sérieux...et pis, on a besoin de toute ton expérience......dans les tribunes !’ Du coup, Alberto est reparti avec un moral qui aurait fait pâlir d’envie un Madoff à qui tu viens d’annoncer qu’il devra partager sa cellule avec ce souffreteux de Marc Roger.

Allez Alberto, retape-toi vite, mais pas trop quand même !