
Non, mais bon tu me proposes quoi pour solutionner tout ça? En tout cas, imagine-toi pas que je me crève encore bien longtemps les os pour gagner des vis de cercueil avec ces gnollus de douze? Non mais, va seulement le crier sous les toits que le niveau de jeu proposé en-bas à Zurich, ben c’était même plus de la honte, mais de l’hyper-honte, avec un grand i.
Laisse-moi te dire tout simplement la chose: physiquement on est aussi alerte qu’un Brélaz qui vient de bâfrer une cargaison de papet vaudois, offensivement, on a des schémas aussi affinés que les Goron à Giroud, et pour couronner la cerise sur le gâteau, défensivement on est aussi bancal qu’un Lambiel à la sortie d’une visite chez le psy. Et je te parlerais même pas de ce gentil petit garçon à Tholot. Suici, la seule chose qui le sauverait, c’est un stage entre les mains du cinglé au fils Kadhafi pour lui remettre les pendules au milieu du village.
En plus, chais pas s’il hiberne le M’Mimile, mais l’est actuellement inutile ce gaillard. Bon tu me diras que demander à un Congolais-Belge de faire du foot sur une pelouse verglacée, c’est aussi saugrenu que pousser la Micheline à se foutre à pelosse dans le prochain calendrier Pirelli. Quant à Goran, depuis qu’on lui a donné un nouveau contrat, tu dirais un Rantanplan déguisé en l’oncle Picsou. En parlant de foutage de gueule, j’ai gardé le bonnet d’âne pour la fin car j’peux l’enfiler sans forcer sur le cocon de Séré Dyé. Non mais l’est bobet suici ou bien ? Cinq cartons rouges depuis qu’il a débarqué à Sion….ben bravo, même Alain Balet avait jamais réussi à faire pire quand il ‘soignait’ les chevilles à Heinz Hermann.
Bon, à voir la populatze qui a debarqué l’autre soir contre Lucerne, faut croire que le public à Sion est hyper patient ou plutôt comme me l’a suggéré l’ami René, ne connait vraiment rien au foot ! Du coup, pour que nos matchs soient vraiment à huit-clos, la seule solution, c’est de déménager tout ce barda en-bas à la Pontaise. Là au moins on assure qu’y aie pas un pelé aux alentours.
Bon, vivement la vraie patrouille pour me requinquer, car là j’en ai plein les raquettes.