Et bien, santé Gigi !

Oumais djieu c’tte rouste qu’on s’est prise contre les vendeurs de tablettes anti-riflettes de chez Novartis! Une bien au milieu des gencives, comme on en ramasse à la sortie d’un bal de Carnaval en-bas au Bourg. Si elles persistent à jouer comme des pommes, et ben mes gonzesses vont finir avec autant de dents qu’un défenseur de NHL après 20 ans de carrière.

Et dire que pendant cette déculottée j’entendais ricaner Gigi telle une fouine en chaleur du Val d’Hérens. Non mais l’est un peu gaga celsi quand elle s’y met, surtout quand elle la ramène sur la tradition bâloise d’engager des entraineurs pour le long terme! Le long terme pour moi, c’est de savoir qui sera sur le banc dimanche prochain, un point c’est tout et à la ligne.
Non mais qu’elle se la coince la décolorée de Bâle, car c’est pas pour être méchant ici mais si elle est autant avisée en tactique du ballon rond qu’en peinturlurée de ses tifs, y vont finir dribas en ligue B dans pas longtemps son équipe de millionnaires. D’ailleurs, elle ferait bien d’écouter les petits vieux de Trient quand y disent: ‘On devient plus vite poitrinaire que millionnaire !’. Alors qu’elle garde sa salive pour soigner ses joueurs avec ses pilules à deux balles et qu’elle arrête de venir expliquer comment par ici.
Répète-le pas trop loin mais pour fêter sa victoire, bon djieu ce qu’elle a tzaqué la Gigi. T’aurais dû la voir aller ‘détruire’ le Johannis en-haut dans mes supers loges VIP; elle tapait dans le blanc à Giroud aussi vite que cette sonnette de Garbani tape dans la flicaille de Neuche, c’est pas peu dire....

Ah je te dis pas, la Gigi m’a tant scié les côtes dans les tribunes que j’ai dû dégager en-bas au bord du terrain. J’en ai profité pour remettre de l’ordre dans cette cour d’école et secouer les poux à mon duo de charlots car comme je dis souvent à la femme: ‘J’peux être au four et au moulin pour avoir le beurre et l’argent du beurre’. Donc, fallait bien que quelqu’un explique ‘calmement’ à notre attaché-téléphoniste que notre grand problème au FC Sion, c’est de trouver un pékin pour pousser cette foutue boule au fond des filets. Tu crois pas que cet incapable m’a répondu que ça allait bien finir par venir et pis que le spectacle était primordial car en voyant Adeshina pirouetter tel le Lambiel des surfaces vertes, ça lui faisait penser à Fernand Luisier de la grande époque. Non c’est un vrai boellets ce Zermatten car tout le monde sait en Valais que Fernand savait jongler avec un ballon aussi bien qu’un mille-pattes à qui t’aurais mis des souliers de ski aux pieds, alors faut qu’il arrête un peu de raconter des grosses.

Bon, je pensais nos problèmes d’attaque à moitié résolu avec la blessure d’Alberto Costa Rico, mais voilà t’y pas qu’il a refilé son pied bot à Saidu et Virgile. Tu dois vraiment te demander pourquoi mes petites fillettes se broutent autant le slip devant les buts ? Ma vérité à moi c’est que ça doit venir du ciboulot avec leur mental qui doit arriver au tiers du quart des mollets de la Patty Schnyder, tu sais, la version gonzesse d’Yves Allegro, mais en mieux.

Bon, tu admettras quand même que leur jeunot gardien Sommer a tout sorti samedi soir. Du coup, je me revoyais à l’époque de Lugano où je brillais tant dans la cage des bianchi-nero que sans déconner d’un pet, j’étais au porte de la Nati. Il aurait juste fallu que ce rustre de Wolfisberg qui en avait que pour ces pives de suisse-allemands me préfère à cette passoire de Berbig. Sans me gonfler, tu comprends mieux mainant pourquoi la Nati n’a participé à aucune Coupe du Monde dans les années 80!

On refait pas l’histoire tu me diras ? Ben que si, t’as qu’à voir, tout le Valais est bien parti pour à nouveau prendre la route d’outre en-ça le Wankdorf dans pas long….on dit merci qui?

Banquiers aux oubliettes !

Ah boudjou ! Trop bonnard notre victoire contre les sauterelles du Crédit Suisse. Bon faut dire que l’autre soir, ces insectes-là avaient autant de jus qu’un citron coincé entre les mamelons de Pamela Anderson. Loin de moi l’idée d’acheter la peau de l’ours avant de l’avoir canardé, mais j’te dis que c’tte victoire est le tournant du printemps pour nos gamines. Chuis sûr que toutes les équipes vont commencer à faire dans leurs frocs avant de débarquer à Tourbillon, à débuter par les chimistes à Gigi, tu sais la Jackie Stallone du FC Bâle.
T’as t’y pas vu comment à Zurich que quand mes ‘culs tournés’ veulent se fouler la rate, rien ne peut les arrêter. Ah je te dis, toute cette adversité qui nous a collé au fion jusqu’ici a fini par faire grandir mes majorettes car comme on dit en bon valaisan d’outre en-ça par chez nous : ‘Bonne neige fait fumier’ !

Bon, c’est pas trop dans mon style de me moquer des vaincus, mais ces rupins de Zurichois ont appliqué un style de jeu aussi ‘épatant’ que l’action UBS ces derniers jours. Moi, à leur place, je me chopperais une sacrée gênée de plus avoir de stade et d’être forcé de déménager chez mes pires ennemis! En plus, ça me fait gentiment bidonner de penser que ces niquedouilles de banquiers ont plus un rond pour financer un stade de foot en Suisse. Dire ça, c’est un peu comme si tu prétendais qu’on avait plus assez de papet vaudois pour fourrager le Brélaz !

Non, j’te dis qu’un désastre pareil pour bâtir un stade, c’est pas ici par Sion que ça arriverait. C’est pas pour me gonfler, mais c’est un gars comme moi qu’il leur faudrait pour gérer leur projet de nouveau stade car avec mon expérience et sens du copinage de carnotz’, y’en auraient déjà 10 de stades en-bas chez ces roestis AOC Zürich. Pour preuve, l’ami René arrête pas de me dire comment que je mouline bien avec mon histoire de stade d’en-haut à Ecône: ‘Mon Christian, t’es un tout fort magicien car ton stade des Alpes est remonté le Rhône depuis le Bouveret encore plus vite que Collombin se tape une topette de Fendant!’

Bon, faisons quand même pas pèter les bouchons de Rocailles, mais tu admettras qu’on leur a donné une leçon de football à ces Gays Céouins ou chais pas comment on dit leur nom à ces lascards! Faut dire que Bertine et son attaché téléphoniste nous avaient concocté une subtile tactique dite ‘de l’oubliette’. Primo, ils avaient oublié Arnaud et Alberto sur la feuille de match et secondio, ils avaient dit à Monterubio et Adeshina d’oublier leur médiocrité nullissime aux vestiaires. Pour tout te dire, même Dominguez a fini par nous faire oublier qu’y’avait Cabanas en face. Non mais suici, avec son physique à la Mimie Mathy et sa grinta digne d’un syndiqué de La Poste, il leur a plombé tout l’entre-jeu. Tant mieux pour nous !

Autre bonne nouvelle de la semaine, Saborio s’est briqué la main. A Ecône, y disent que ‘le bon Dieu a laissé à tous un morceau de sa croix’. Bon ben sans mentir, avec Alberto, on a chopé la croix, les clous, la couronne d’épines et tout le bataclan. Non mais quelle plaie suici ! Tu crois pas qu’il s’est éclaffé la main en allant récupérer les ballons qu’il nous avait bousillé en-haut dans les jardins de Valère. En redescendant de par là-haut, il est parti à botson sur une bouteille qui treinait par là et clac, ni une, sans deux, départ pour l’hostio.

Fallait voir aller les fillettes réconforter le Costa-Porto-Ricains en-haut aux urgences. Franchement, tu te serais cru à un bal des faux-culs organisé par Christophe Darbellay: ‘Tu verras, 5 mois d’arrêt c’est pas si long car oublie pas que se briquer un poignet en Valais, c’est du sérieux...et pis, on a besoin de toute ton expérience......dans les tribunes !’ Du coup, Alberto est reparti avec un moral qui aurait fait pâlir d’envie un Madoff à qui tu viens d’annoncer qu’il devra partager sa cellule avec ce souffreteux de Marc Roger.

Allez Alberto, retape-toi vite, mais pas trop quand même !

Allo, mais t’es de qui toi ?

Pas vrai tout ceci ! Si je choppe le saligaud qui a filé mon numéro de natel au tiers du quart du kop d’YB, je lui arrache la peau du zob ! Bon tu aurais dû me voir aller bardjaquer en mi-allemand, mi-patois de la Combe avec cette équipe de gais lurons de Berne : c’était du vrai ‘public relation’ que même cette girouette de Christophe Darbellay m’aurait envié. Bon, j’aime pas tant accuser sans preuve car c’est pas dans mon style, mais je suis à trois doigts de penser que c’est Isoz qui a leur fourgué mon numéro pour mettre le feu à la Dranse. Quant tu penses que ce branle-au-manche a porté le maillot du FC Sion, tu crois rêver car avec son physique de tracasset, de nous jours, on n’oserait même pas lui refiler un râteau pour remettre les mottes en place à la mi-temps. Bref, un type aussi utile à la Ligue qu’un Pierre-Alain Dupuis sous un casque de commentateur pour un bon Wil-Gossau.

Bon, faut pas que je m’acharne contre ‘Brad’ Dupuis car t’imagines pas comment que j’ai reçu un coup de bignou de Massimo, tu sais, le nouveau Hugh Hefner de la grande Tour des Sports. Apparemment, le pigeonneau Dupuis s’est plaint de ma remarque le comparant avec Villeret en disant que c’est trop méchant d’utiliser des morts pour faire des comparaisons avec. Bon, tout beau qu’il est le Massimo, il faudra bien qu’il apprenne la règle du hors-jeu avant de venir la ramener par chez moi. Car quand t’y penses, au moins Villeret nous a bien fait rigoler en pétaradant dans la Soupe aux Choux, tandis que Dupuis nous hérisse le tzapet à chaque fois qu’il se mélange parmi avec ses divagations pour femmes saoules. Quand je pense qu’une arpette pareille risque de me succéder comme Pigeon d’Or, je me dis que le niveau de cette compète a bigrement baissé.

On rigole, on rigole, mais en fait, on rigole pas tellement ! Contre ces YBouistes, mes joueuses se sont fait tourner autour comme des boillettes. L’est-y possible quand tu penses à tout ce qu’on a fait pour préparer le terrain : entre peler loin c’tte foutue neige et construire des serres tropicales, tout juste qu’on a pas demandé les canons à neige au cow-boy de Veysonnaz pour en faire des lances flammes anti-neige. Bon qu’est ce que j’te dirais de ce match à part que les gamines ont poussé une pioncette pendant 70 minutes. A la fin, ce fut tarif normal: trois goals comiques, des reprises de Saborio qui finissent en-haut dans les jardins de Valère et des déboulés ‘chassotiens’ de Reset sans tête ni queue dans les panneaux publicitaires : bref un spectacle aussi convaincant qu’un discours de Couchepin à une Amicale pour Fanfarons.

Je veux pas leur chercher d’excuses mais quand tu vois cette horreur de maillots qu’ils ont les Bernois, elles ont sûrement pris peur mes gamines: c’est tant rayé dans tous les sens leur casaque jaune et noir que tu te croirais à la sortie annuelle des apiculteurs de Champéry. Non, chais plus quoi trop faire avec Saborio car il nous louperait les buts vides avec pas un défenseur dans les barrages. D’ailleurs, c’est encore René qui résume le mieux les perfs du costa puerto ricain: ‘les vaches ne donnent pas de lait par les cornes’. J’ai pas tout compris mais il doit sûrement avoir raison sur ce coup.

Tchieu, l’heure est grave, car comme on dit sans détour à Chemin-Dessus : ‘Y’a de tout assez par ici sauf de ce qui manque’…bon, ben pour l’instant, y manque un peu de tout au FC Sion. Le seul truc qu’on a en suffisance, c’est des cantines à raclettes, mais ça, ça te ramène pas lourd de points ! Si t’as des suggestions pour faire bouger les choses, balance de suite un SMS car là, je sais plus tant comment nous sortir de ce bourbier…

Allo, y’a quelqu’un ?