Tuesday 25 November 2008

Non mais cette s’couée !

Bordel à vis ! Bon, voilà t’y pas que les botches de la tribune Nord commencent à mes les briser sec. En plus, ils sont soutenus par une armada de Hauts-Valaisans aussi incultes qu’un champ de patates en dérupe à Saas-Fée, donc tu vois un peu le tableau débile...on dirait un Jérome Ruedin. Ben tu me connais, dans un esprit d’ouverture digne de moi, j’ai décidé de fermer cette tribune Nord en-haut à Tourbillon. Bon, pour certain cette tribune, c’était un peu comme leur bac à sable donc ils font un peu les zinzins mais comme je te le répète souvent, l’argent, dans le business, c’est le nerf de la guerre de la Planta, alors vu que moi j’en ai pas mal de ce foutu pognon, quitte à le paumer, je préfère encore décider comment, tout seul comme un grand.

Non, je vais te le dire droit direct sans passer par 4 Chemin-Dessus, passer le match à siffler notre pharaon du Nil, faut pas pousser non plus le bouchon trop loin dans les orties. L’a beau être pro suici, l’est pas sourd pour autant et pis faudrait aussi que ces lopettes de supporters apprennent à être solidaire dans la difficulté, du style: ‘Un pour tous, tous sur un’ comme on dirait en-bas par le Bourg.

Tout cela a fiché un sale coup à la bonne ambiance que j’avais restauré suite à notre brillante victoire contre les Vaduzistes. Chais pas si t’as vu mon coaching génial que même le Nouvelliste a souligné en disant que par moment ça avait allié le sens tactique d’un Gabet ‘lendemain de cuite’ et l’approche Morgarten pronée par Wolfisberg à l’époque où la Nati faisait n’importe quoi. T’es peut-être un peu jeune pour t’en souvenir de suici alors imagine juste que quand il débarquait en conférence de presse, t’aurais dit le Brélaz déguisé en Werner Stauffacher sur la plaine du Gruetli. Enfin, avec 3 points dans les pognes et Xamax qui perd aussi bêtement que les Saoudiens se font piquer un tanker, y’avait de quoi pour que ça parte en vrille avec René à la Gouttière. Vider le bar, chais pas si ça t’es déjà arrivé une fois ou bien, mais à 3h du mat, je peux te dire qu’y’avait plus une goutte à boire dans ce canis, tout avait été sifflé, sauf le vieux Rocailles car avec René on sait se tenir, on n’est pas des goujats quand même !

Tu devineras jamais ce qui m’est arrivé cette semaine en-bas au boulot, enfin sur le terrain d’entrainement de la Combe. Je me suis ramassé une monstre s’couée. Pas tant qu’un des supporters a voulu me remettre en place le porte-moque, mais ces guignols d’installateurs électrique italiens m’ont fait un veritable travail de cochon sur le terrain en plastique. Du coup, les fils électriques anti-neige flottaient à l’air du temps et ça avait même commencé à cramer la moitié du tapis ! J’ai bien essayé de rafistoller la chose avec du scotche mais je me suis pris 400 ampères dans le fion. Tout ça m’a vraiment pas fait rigoler. Du coup j’ai appellé le gars des SI pour lui astiquer une, mais vu qu’il s’est raboullé aussi vite que Reset se remonte les chaussettes, j’ai même pas eu ce plaisir.
Çui des SI m’a fait : ‘’Bizarre que tu te sois fait secouer car tu dois l’être déjà pas mal pour avoir décidé de passer coach ! et pis, pour toi qui te plains que tes fillettes se bougent pas assez sur le terrain, prendre une petite s’couée de temps à autre, ça pourrait pas leur faire grand mal !’’

Pas con le gars, du coup, j’ai décidé de laisser ces fils trainer à l’air...et j’ai eu l’idée géniale d’organiser un match amical contre ces clowns de l’ASF. Reste juste à trouver un bon arbitre. T’as pas le numéro à Von Kaenel par hasard ?

Friday 14 November 2008

T’as pas de Rexona ou bien ?

Euille nom de chien, ça la fout mal ! J’étais pourtant sûr de gagner ce match contre ce dordon de Schaellibaum, enfin pour être plus précis, j’étais autant sûr de cette victoire que de voir le coucou solaire à Piccard finir au fond du lac de Neuche. Bon, Schaelli me fait bigrement marrer car ça restera le lascard qui a passé encore moins de temps sur les bancs de Tourbillon que Gabet, l’ex-cantinier du club. Tu me répondras que c’est guère étonnant car le roi de l’hornus s’y connait autant en coaching de foot que Lehman dans la conduite de la flicaille vaudoise, c’est tout dire. Bon, je te le dis drû bas, ça te prouve qu’une bonne chose tout ça, un mauvais joueur de foot se transformera jamais en un magicien sur le banc de touche car comme on dit en-haut à Chemin-Dessus : ‘’C’est le bon faucheur qui fait la bonne faux !’’

Chais pas comment tu m’as trouvé sur ce premier match comme coach, mais sans me gonfler, je trouve que j’ai assez maitrisé, perché en-haut dans la tribune du Communale, tel un gypaète sur le Catogne. Faut quand même que je te dise que je me considère pas tant comme un entraineur, mais plus comme un solutioneur, car finalement je fais pas partie du problème au FC Sion. Certes, j’ai dû endurer les commentaires à la yourfe de Massimo, mais en n’envoyant sur la pelouse ni Monterubio pour se briquer les chevilles, ni le fumiste d’égyptien pour offrir des pénaltys à Lustrinogoal, j’ai montré qui c’était le chef par la à travers. Bon là où je me suis foutu un peu d’dans, c’est quand j’ai pas rebricolé la défense en deuxième mi-temps, elle qui prenait encore plus d’eau qu’un assoiffé de la Croix Bleue lors d’une soirée de Noël.

Bon je dois quand même revenir sur le départ de Stielike mais t’attends pas à ce que je le critique dans les médias car tu me connais, c’est pas mon style. Je sais pas ce qu’il avait baffré le Teuton mais il chlinguait sec ; son haleine ressemblait à un doux mélange entre une baklava à l’ail et du schnaps aux aiguilles de sapins de la Forêt Noire. D’ailleurs, je me demande fort s’il avait pas passé la soirée avec Tillman et le reste de la nuit en boite avec le Pascal Droz. Crois-tu me le, mais j’ai dû dire à l’ami René de tout refaire le crépis du bureau car ça fouettait encore sec 2 jours après, fenêtre grande ouverte. Bon, je suis sûr que je vais trouver une solution à l’amiable avec le souffreteux moustachu, du style, il se barre sans demander de pognon et en échange, je lui paie une raclette en-haut au Café de Versegères chez Collombin.

Chais pas si tu sais, mais cette semaine j’ai reçu une lettre d’un autre beau moustachu...le Debonnaire. Tu t’es peut-être demandé ce qu’il branle ce gars en-bas à Berne...ben laisse-moi t’expliquer car c’est fort simple: quand tu commences ta carrière de footeux au Vevey-Sport, que tu transites par les studios des guignols des Sports de la TSR, ben tu peux que finir scribouillard dans un vieux bureau de l’ASF sous les ordres de cette nique-douille à Isoz.
Donc ils vont me forcer à me trouver un entraineur...ben cette fois, ce sera un valaisan. Un gars qui va comprendre les joueurs, qui saura être doux et émotif, qui saura travailler dur, style lever des cajots dans un dépot à fruits, et pis surtout un gars qui aura des titres olympiens à son actif. Tu vois, ce qu’il nous faut aussi c’est un gars qui aura pas peur de se pavaner dans les médias people suisse-romands et de venir patiner dans la semoulle de Tourbillon.
Bref, tu vois un peu comment les gros titres dans le Matin: ‘L’Empereur Constantin engage le Petit Prince de Saxon’.

Non, là je déconne vraiment, même Jaquier goberait pas un truc pareil...quoique!

Thursday 6 November 2008

Et Dieu créa... Christian!


Bon, ben disons que t’as vu comment les dernières de part ici ? Perso, je vois pas vraiment pourquoi tout ce tohu-bohu médiatique autour de quelques «ajustements» dans mon staff technique. Tiens, je pourrais simplement te résumer l’affaire avec un dicton du Bourg : «Quand il vient la grêle, il faut mettre la hache dehors le tranchant dressé !»

Bref, après avoir laissé le Caporal nous ramener des pics à glace par Tourbillon et écouter les théories à la mord-moi le noeud de l’Ouli sur la conscience des gamines, fallait dire stop à ce cheni ! Sinon, tout ce système allait partir droit à la faillite et on m’aurait bientôt comparé à Ospel, l’oncle Picsou de l’UBS. J’allais quand même pas dilapider tout mon pognon pour soutenir les gamineries de mon staff encore plus loin. Zouh, dehors ces joyeux drilles, c’est bien moi le chef par ici mainant. C’est l’ami René qui a le mieux résumé cette histoire hier soir au Café d’Octodure : «En devenant entraîneur, cette fois Christian, tu as fait le grand sot mon ami !»

J’aurais du écouter ce bougre de René quand il m’a dit que, déléguer, c’était le meilleur moyen de faire faillite. Alors, tu comprends mieux pourquoi je me suis auto-proclamé Président - Directeur sportif – Coach, PDC quoi ! Avec un titre pareil, ça devrait passer facile en Valais...

Bon, c’est peut-être silence stampa avec les scribouillards du Torchon de Lozanne mais en tout cas pas avec vous, assidus lecteurs de Carton de Rouge, le seul média qui sera mis à l’odeur des pets et gestes de notre vestiaire. Oumais, fallait voir les tuttées à Jacquier du Matin quand on l’a giclé du terrain d’entraînement. Il avait la même gueule que mes souliers de foot Coq Sportif édition Mundial 82’ que la femme a dû descendre du galetas. Car t’y trompes pas, je compte bien y mettre la main à la patte sur le terrain d’entraînement en appliquant de bonnes vieilles méthodes...de coups de pieds au cul !

Ma tactique me diras-tu ? Un seul mot d’ordre : communication et violence. En bref, une approche «foot» entre celle de Gilbert l’écrivain et de l’autre fêlé des Balkans, le Fatih Terim. D’ailleurs, j’ai commencé à communiquer avec mes lopettes à travers des messages écrits sur papier grand format. Je te livre en mille celui préparé par BipBip pour Virgile : «TU COURRAS PLUS COMME UN LIEVRE MAIS REFLECHIRA COMME UNE BELETTE DEVANT LE GOAL, BORDEL !’». Tu admettras qu’avec ce style, ce roi de la provoc’ de Domenech n’est qu’un amateur à côté de moi. Les résultats vont suivre de suite, c’est une certitude, et le Totomat de Tourbillon n’a pas fini de mouliner.

Dernière petite précision, l’Ouli, je l’ai pas mis dehors car c’est vraiment pas mon style. Il fait ce qu’il veut le Teuton, mais il devrait avant tout faire ce que je dis, c’est pas la même chose, hein t’es d’accord avec moi ? Et pis, je suis fort triste qu’il supporte pas mon nouveau plan, mais comme on dit en Valais, si quelqu’un te tire une gifle sur la joue gauche, tends le pied droit pour qu’il parte à botzon en se barrant !