Thursday 23 October 2008

Bon Milou, on y va ou bien ?

Euille mais c’te briquée en-bas au Comptoir avec l’ami René ! Je peux te dire que c’est pas la Croix-Bleue qui va penser à nous pour endosser leur prochaine campagne de pub ! Fallait les voir un peu aller au bar cette bande de Valaisans assoiffés qui déguillait les verres bien plus vite qu’on tire sur un écolo en-haut à Veysonne. Faut dire que cette année les organisateurs ont eu la bonne idée d’aligner les stands dans une formation type «4-4-2» : 4 bars à vins, 4 stands à bières, et 2 stands à Decarte pour s’affaller quand fallait poser la cosse ! C’est au Comptoir que j’ai appris que moi et René, on nous surnommait Tintin et Milou de par Martigny : si je chope le sagouin qui nous a surnommé comme ça, je lui flanque un joli procès aux fesses.

Vers 22h, on est parti comme on pouvait direction Café du Valais, le stam des radicaux déchus de Pascal. On a bien refait le monde par là et je peux te dire que René a à lui seul réparé tout le système financier mondial, enfin soyons pas marseillais, celui de Martigny-Bourg.... Faut dire que Milou s’y connait bien en la matière et sa derniere maxime c’est : «Il vaut mieux avoir des bourses en actions que des actions en bourses». Dans le raffinement, y’a que chez Tamoil à Collombey qu’on fait mieux en Valais....

Bon, disons que bon, parlons un peu foot car sinon tu vas me reprocher d’être qu’un pochtron de Valesco. Après notre claque 5-0 à Berne, j’ai pris mes reinettes par les cornes et ai exigé un plan d’actions au VDC moustachu pour remettre mes gros tassons de «culs tournés» dans le droit chemin. Du coup, pour resserer les liens, Bip-Bip a suggéré d’aller faire les Tarzans en-haut dans les arbres à Zinal. Franchement, qu’ils aillent prendre des cours de natation ou des photos avec la Manaudou, voire même ramasser des beuses de vaches à l’alpage du Tronc, je m’en tape, ce que je veux c’est du caractère chez mes botchettes et des résultats au Totomat, un point c’est tout.

Autre grosse décision de la semaine, l’Urfer, je l’ai mis au repos. Normal tu me diras pour un Caporal, mais faut voir comme il a boudé sur le coup. Non mais des sales tronches pareilles. Tu dirais que c’est chez les hôtesses de Swissair qu’il avait appris la politesse suici... enfin si tu le rencontres sur une plage en-bas à Charme le Chèque, dis-lui qu’il ne s’inquiète pas trop pour son job car Bip-Bip se donne beaucoup de peine et en fait beaucoup par ailleurs...

Heureusement qu’on a gagné en Coupe au Mont. Mais quel trou ce bled, même le TomTom de la Porsche connaissait pas et je me suis bien paumé dans cette cambrouze vaudoise. Non et pis leur terrain, tu te serais cru à la déchetterie du coin si t’avais vu les patates, taupinières et autres dents-de-lions qui traînaient un peu partout. Ça a créé bien des problèmes à nos «techniciens» de service Bühler et Geiger et c’était presque comique à regarder. Notre prochain tour de Coupe, ce sera à Malley, chez mon ami Gabet... ben aujourd’hui vous pourrez pas dire que je vous ai pas gâté en références vino-viticoles. Ça va me faire dru plaisir de le revoir ce vieux gueulard, et je prendrai l’occasion de le remercier pour ses cinq matchs à Tourbillon l’hiver passé, car il est passé tant vite par le tourniquet que j’ai pas eu le temps de lui dire merci en partant ! Chuis pas un goujat non plus, faut pas croire, on a quand même été élevé par ici à travers !

Thursday 9 October 2008

La Quinte Fédérale !

De bleu c‘te pliée d’en bas à Berne ! J’irais jusqu’à dire que c’est un cataclysme que mes botasses nous ont concocté. En fait, une secouée pareille ça doit faire le même effet dans les meninges de mes joueuses que dans celles des pitres du service des Sports de la TSR avec l’arrivée de l’ex-gigolo du 19h30 ! Zouh, loin d’ici les chemises jaunes de chez «Otto le Soldeur» en direct et leur diction brinquebalante. Le Lorenzi, il me resemble un peu. Sous beaucoup de charme, l’a une bonne main de fer suici pour serrer la vis à ses gaillards.

Bon donc, après cette seille de 5-0, on a vraiment touché le fond du fond, qu’en fait pour aller plus bas, faudrait faire appel à Bertrand Piccard et ses espèces de raffiots qui poutzent le fond du Lac Leman. J’ai bien sûr du faire un petit détour par les vestiaires pour donner mon «avis» sur la performance d’ensemble de mes danseuses. Je pense que ma quintée a tellement secoué les murs que les VIP qui buvaient du génépi d’Appenzell ont du croire que j’avais balancé le moustachu dans la fosse aux bestioles.
La faute à qui que tu me demanderas droit direct ? Dans les vestiaires, le Caporal a osé me dire qu’y avait qu’une série de petits détails qui jouaient pas tant et que les arbitres étaient pas sympas de toujours renvoyer un de nos joueurs pour mettre en marche le radiateur électrique afin que les douches soient bonne chaudes quand le reste de l’équipe débarque. Ben je peux te dire qu’un caporal avec un bidon de thé renversé sur la tête, ça a autant de gueule qu’une vache d’Hérens avec une cloche de biquette au cou ! Et pis surtout, faut pas qui croient que j’ai des rondelles de saucisson au Goron à travers les yeux car je saurai encore en botter des fesses s’il le faut !
C’est pas mon style de mettre la faute sur mes fillettes, mais sur ce coup, je peux pas m’empêcher. Tout d’abord, M’futi qui est pas foutu de s’échauffer comme y faut... ben qu’il s’astique avec du baume du Tigre la prochaine fois. Ensuite, le sphynx qui boxe ses ballons aussi bien qu’une trogne-à-goutte les sucre au coin d’un bar du Comptoir, sans compter sur Brellier qui a la technique d’un Portugais de chez Zschokke et la grosse gueule de ce tablard de Besancenot. Et finalement que dire du «petit» Geiger qui est au sens du placement défensif ce que Paul MacBonvin est à l’histoire du rock alpin. Le doillon de blanc est plus que bien plein, ça c’est ma conclusion.

Un tableau franchement affligeant, donc inutile de te dire que j’ai vraiment pas la grosse ! Et dire que René me brise les bonbons pour aller faire une Patrouille des Bistrots en bas à la Foire du Valais. Avec la Corse et l’Iran comme invités d’honneur cette année, je me demande si j’ai vraiment besoin de ce cocktail explosif pour me calmer...